Carole Trempe, passionnée!

Carole Trempe a chanté pour Yvan Gladu lors de l'hommage qui lui était rendu.
Lise Pinard
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Par sa profession et par la musique

Carole Trempe a grandi au bord du fleuve Saint-Laurent, à Repentigny, dans une famille qui dansait et chantait, de là son initiation à la musique qui fait partie intégrante de sa vie. La musique américaine des années 30-40-50 était omniprésente sans négliger la musique classique et les opéras. Un père baryton et un frère ténor l’exposent à divers styles musicaux. L’éducation scolaire se poursuit chez les religieuses, les sœurs du Saint nom de Jésus et de Marie. La vision de son père, qu’elle adorait, influence la jeune adolescente vers des études en Droit, lui qui la perçoit en femme instruite et autonome. À son décès, alors qu’elle a quinze ans, elle décide de remplir son engagement envers lui. Admise en 1981 au Barreau du Québec et toujours membre, elle pratique pendant plus de 20 ans le droit civil devant les tribunaux. Adulte, elle partage avec sa jeune famille, une vie énergique à travers l’ouverture de son bureau privé, l’enseignement et la poursuite de ses études.

La pratique du Droit lui a permis de servir sa communauté tous les jours en la représentant devant les différentes instances judiciaires. Vers les années 1990, elle se joint au CA de l’hôpital le Gardeur, de Repentigny où elle se découvre une véritable passion pour le milieu de la santé en phase avec ses valeurs socio-sanitaires tout en poursuivant ses activités de gestionnaire. Elle voit en la bioéthique une nouvelle approche au chevet du patient. Devenue bénévolement présidente du comité de biotechnique clinique, elle l’approfondie avec un deuxième cycle en droit de la santé et en bioéthique à l’Université de Sherbrooke et à l’Université de Montréal. Simultanément, elle poursuit un MBA et s’engage dans le volet français à l’Université Paris Dauphine.

En 2001, elle se joint à l’équipe qui pilote le déménagement de l’hôpital le Gardeur qui allait devenir le premier hôpital du troisième millénaire. En 2003, elle devient DG de l’Association des cadres supérieurs de la santé et des services sociaux (ACSSSS). Devenue PDG, elle y travaille toujours, représentant les directeurs et directeurs généraux adjoints quant aux conditions de travail et d’exercices individuelles et collectives.  En 2009, elle met en place un Centre de formation et de développement pour les dirigeants du réseau. On peut définir Carole Trempe comme un leader avec une large vision des besoins de ses membres et à l’affût des tendances émergentes. On la définit comme visionnaire courageuse, engagée, performante et créative avec un franc parler. Un personnage unique avec cette image qui maintient ce parcours performant à toutes les étapes.

Pendant une longue période de sa vie, elle a dû mettre la musique sur pause. Son engagement à travers ses objectifs professionnels, familiaux et sociaux retenant toute son attention. Elle est toutefois consciente que la musique constitue un levier d’évolution qui permet de comprendre l’existence et les humains à un autre niveau. En 2004, les études universitaires terminées, elle se consacre à la musique et laisse libre cours à cet aspect important de sa vraie nature. Ce fut à travers le chant en solo, aidée de grands professeurs, en chorale et en petits groupes jazzy, que l’art musical prend forme. Puis, elle entreprend l’étude du violoncelle qu’elle considère l’instrument le plus près de la voix humaine. Elle se dit privilégiée d’apprécier, depuis plusieurs années, les concerts de Diffusions Amal’Gamme à travers la performance de grands artistes qui nous inspirent par leur discipline, leur maîtrise et leur interprétation. Elle couvre aussi le Festival des Arts de Saint-Sauveur, principalement les spectacles qui se déroulent sous le grand chapiteau où l’art de la danse donne accès à sa démocratisation vers le grand public. Elle considère que la musique est un grand maître qui, sous différentes formes nous rapproche du divin. La joie de vivre ne peut se passer de passions engageantes surtout lorsqu’elles s’amplifient sur un fond musical qui nous transporte au-delà du réel.

Résidente, depuis plus de vingt ans à Prévost, elle prévoit pendant les années à venir, continuer d’apporter sa contribution à la communauté par ses engagements culturels. Elle fait partie de ces gens qui, par leur présence, donnent le ton au bénévolat et rehaussent les valeurs fondamentales associées à la connaissance et à la culture d’une communauté. Les Prévostois vous remercient de votre implication, car ce sont des êtres engagés comme vous qui maintiennent nos villes à dimension humaine.

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