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Vivez l’art en pleine nature !
Léa Charbonneau – Le Festival des arts de Saint-Sauveur (FASS) qui se tiendra du 24 juillet au 4 août prochains, incluera plusieurs spectacles dans la série Activité gratuite. On y présentera sept spectacles qui se dérouleront aux parcs Georges-Filion et John-H.-Molson du 26 juillet au 3 août, mettant en vedette des artistes uniques venant d’un peu partout. Nous avons eu la chance de rencontrer trois artistes passionnés qui se produiront dans les sentiers du parc John-H.-Molson les 26 et 27 juillet prochains.
Le street dance de Lady C
Issue d’une famille d’artistes, Caroline a développé son style de danse urbaine dès l’adolescence. Elle a été initiée à ce style grâce à ses contacts dans sa jeunesse. Lady C a forgé son style en combinant le popping, le hip-hop et une touche personnelle. Comme elle le mentionne : « J’ai eu la chance d’être exposée à ce style de manière authentique. La communauté de la danse urbaine est un lieu formidable pour apprendre. » Au fil des années, ses voyages à travers le monde, notamment au Brésil, ont profondément influencé sa perspective sur les danses urbaines. Elle dédie environ 12 à 15 heures par semaine à la pratique de sa danse, en plus des heures passées à improviser dans sa salle à manger ou chez des amis. Lady C démontre notamment qu’être artiste est un métier à plein temps, aussi bien pour trouver son style que pour se perfectionner. Sa performance promet d’être teintée d’authenticité, d’intégrité et de style.
Le travail minutieux d’Adrian W.S. Batt
Originaire de Moncton, au Nouveau-Brunswick, Adrian W.S. Batt a commencé à danser à l’âge de 4 ans dans un petit studio récréatif. À 12 ans, il a fait un stage en ballet, déclenchant ainsi sa passion pour cette forme d’art. Après avoir été accepté à l’École supérieure de ballet de Montréal, il a eu l’opportunité de créer une pièce pour le spectacle de fin d’année, sous l’œil attentif de la directrice. Depuis cinq ans, Adrian travaille avec la prestigieuse compagnie de danse Marie Chouinard. Il est ravi de participer au FASS cette année : « C’est une expérience enrichissante qui me permet de me sentir encore plus à l’aise sur scène. » Bien que ce ne soit pas sa première expérience, Adrian W.S. Batt cherche toujours à améliorer et à perfectionner son art. Sa danse n’est pas simplement un « one man show », mais un travail d’équipe en amont, où l’étude minutieuse des mouvements et des styles des interprètes est essentielle. « Je m’inspire de ce mélange pour créer quelque chose de nouveau », ajoute-t-il. De plus, la musique joue un rôle crucial dans son processus créatif : « Nous passons beaucoup de temps à préparer nos mouvements en synchronisation avec la musique. » Cette chorégraphie complexe sera présentée sous sa direction lors du parcours dans les sentiers.
Sarah Bronsard : le couteau suisse artistique
Pratiquant le flamenco depuis ses débuts dans la vingtaine, Sarah Bronsard est une artiste multidisciplinaire imprégnée du milieu artistique depuis toujours. « J’ai exploré beaucoup d’arts visuels, comme la peinture, le verre soufflé, et l’art numérique, en plus de la musique. J’ai également participé à plusieurs expositions », raconte-t-elle. Malgré une carrière artistique déjà bien remplie, Sarah recherchait une connexion humaine profonde : « Ma découverte du flamenco a été transformatrice. Ce n’est pas tant l’esthétique qui m’a attirée, mais plutôt le contact direct avec les gens et le langage émotionnel complexe de cette danse. » Il y a deux ans, Sarah a fondé son propre studio de danse, affirmant ainsi son rôle de danseuse professionnelle, de chorégraphe et de directrice artistique. Elle mentionne que son inspiration vient de la connexion interpersonnelle et de ses expériences humaines, comme son projet de recherche au Japon qui l’a profondément marquée. « J’ai une affinité particulière avec l’art et la spiritualité japonais, ainsi qu’avec le rapport sacré à la nature. C’est d’ailleurs le deuxième pays au monde où le flamenco est le plus pratiqué », précise-t-elle. Au FASS, Sarah présentera une expérience de flamenco unique centrée sur la respiration et son impact émotionnel, accompagnée d’instruments de musique qui renforceront la connexion avec le public.
Et plus encore
Pour ceux et celles qui ne peuvent assister au parcours des artistes les 26 et 27 juillet, ne restez pas bredouilles, il y a plein d’autres activités à découvrir. Prenez bien note des dates suivantes, car une variété de présentations comblera votre amour de la dance. Pour les cinéphiles, la scène Desjardins du parc Georges-Fillion présentera des films sur la danse à la belle étoile le 25 juillet et 1er août prochains. Cette même scène accueillera également Les vendredis en Musique le 26 juillet et le 2 août de 18 h à 20 h. Le groupe Déferlance offrira de la musique traditionnelle rafraîchissante le 26 juillet, tandis qu’une fanfare de cuivres, présentée par le groupe féministe BurningBRASs, vous enchantera le 2 août. Pour ceux qui souhaitent se déhancher, des ateliers de danse auront lieu le 27 juillet et le 3 août à partir de 18 h, toujours au parc Georges-Fillion. Enfin, pour les amateurs de performances de danse, un autre parcours des sentiers avec des artistes tout aussi colorés que ceux présentés dans cet article aura lieu les 2 et 3 août prochains. Le 4 août, place à la compétition avec le Dance Battles qui débutera à 14 h sur la scène Desjardins. En résumé, plusieurs événements gratuits s’offrent à vous tout au long du festival; les places sont limitées et une réservation est requise. Consultez le site internet : festivaldesarts.ca/ spectacles/