John Dalzell, nouveau conseiller

La mairesse Catherine Hamé (à droite) et la directrice générale Anne-Claire Robert souhaite la bienvenue à John Dalzell, nouveau conseiller du district no1, lors de son assermentation. – Photo : Jacinthe Laliberté
Jacinthe Laliberté
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Élection partielle à Sainte-Anne-des-Lacs

Jacinthe Laliberté – Le siège laissé vacant par la conseillère Virginie Lupan fut très convoité. Trois résidents ont déposé leur candidature, ce qui est exceptionnel pour une élection partielle. Le vainqueur fut John Dalzell avec 106 votes. Les deux autres candidats se sont partagé le reste : Paul Landry (33 votes) et Henri Beauregard (28 votes). Une participation de 31,7 %, ce qui, selon les dires de l’administration municipale, est exceptionnel.

Après une période réglementaire de quatre jours prévus pour toute contestation, John Dazell, ayant récolté une forte majorité des votes, fut assermenté, le vendredi 1er mars, par la directrice des élections Anne-Claire Robert, aussi directrice générale de la Municipalité. Ainsi donc, le nouveau conseiller a pu siéger lors de la séance du conseil du 11 mars, une première pour lui.

« Je tiens, dans un premier temps, à souligner le travail des autres candidats pour leur contribution aux débats et aux interventions faites auprès des citoyens. Cette élection est un exemple d’une démocratie qui se porte bien », de mentionner John Dalzell.

Citoyen de Sainte-Anne-des-Lacs depuis 40 ans, cet Annelacois est reconnu pour son engagement dans la communauté. Son implication en tant que président de l’Agence des bassins versants des lacs de Sainte-Anne-des-Lacs (ABVLacs), pendant près de huit ans, en est un exemple. D’ailleurs, il mentionne qu’il a assuré l’intérim pour que l’organisme puisse poursuivre sa mission.

De plus, il n’avait de cesse de retourner œuvrer dans le domaine de la politique municipale, do-maine qui l’a toujours attiré ayant été conseiller de 1994 à 1998, fonction qu’il a dû quitter, pour un travail dont les exigences étaient incompatibles avec ce poste de conseiller. C’est, maintenant, chose faite.

Des rencontres fructueuses 

Lors de sa campagne électorale qu’il qualifie d’inhabituelle en se référant au travail qu’incombe un porte-à-porte en hiver, il se dit, tout de même, très satisfait des résultats. « Je suis vraiment reconnaissant de la confiance témoignée par les électeurs du district no 1. Ils ont voté en grand nombre, et ce, en plein hiver. Tous les citoyens que j’ai rencontrés ont généreusement partagé leurs préoccupations et leurs attentes », de mentionner avec convictions John Dalzell.

Il n’y a pas que les paroles, il y a aussi l’action 

Cinq problématiques discutées avec les citoyens et retenues comme étant les principaux irritants figurent désormais à son agenda. Les deux premières concernent particulièrement les résidents du secteur no 1. Les autres sont des situations qui affectent l’entièreté des résidents de la Municipalité.  

Le premier dossier, la vitesse excessive dans la partie la plus pentue du chemin Sainte-Anne-des-Lacs ainsi que dans les rues avoisinantes, est un enjeu de sécurité publique et, conséquemment, relève de la responsabilité de la Municipalité. 

Un autre dossier, fort important : le dépôt de sel et de sable. Le nouveau conseiller s’engage à assurer le suivi de ce dossier, auprès du conseil. « Il est grand temps que des mesures soient annoncées et qu’un échéancier soit établi », précise John Dalzell.

La troisième problématique relevée lors de la tournée du candidat touche la qualité des services municipaux. Pour lui, le respect et la cordialité doivent animer les relations entre citoyens et administrateurs. Il en va de même pour les relations entre les élus. 

Les deux derniers et non les moindres qu’il peut difficilement dissocier : les projets d’envergure qui sont annoncés et les finances. Il s’est senti grandement interpellé vers la fin de la campagne électorale par les résidents outrés quant à leur compte de taxes qu’ils venaient de recevoir.  

Il a ressenti, en côtoyant ces résidents, ce rappel douloureux de la précarité de la situation financière de la Municipalité. Il relate ainsi leur tourment : « Certains étaient tellement en colère qu’il me fut difficile de leur parler. J’ai donc saisi l’occasion de les inviter à venir assister aux séances du Conseil, car, c’est l’endroit où ils peuvent s’exprimer ».

Au final, les citoyens lui ont transmis un message fort qui est celui d’être consultés, particulièrement, sur les projets d’envergure qui touchent l’avenir financier de la Municipalité, et ce, avant d’engager des sommes importantes dans des études ou des demandes de subventions. « Il ne faut pas couper le dialogue avec les citoyens, mais plutôt l’encourager. Ils veulent des réponses claires aux questions qu’ils posent », de conclure le nouveau conseiller.

John Dalzell, philosophe à ses heures, conclut en ces termes : « Une seule voix, au conseil, ne suffit pas à tout changer, mais la population a pris la parole et s’est clairement manifestée lors de cette élection partielle. Il faut écouter ce que les citoyens ont à dire, car ils peuvent faire la différence. ».

Un mot de la Municipalité

La mairesse Catherine Hamé, lors de l’assermentation de John Dalzell, n’avait que de bons mots pour traduire le succès de cette campagne électorale partielle. Pour elle, la participation de trois candidats démontre un intérêt marqué des citoyens pour la politique municipale. Elle a utilisé ce moment pour remercier ces candidats ainsi que les travailleurs d’élection.

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