Bodytraffic

Carole Trempe
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Ou l’esprit urbain de L.A.

Carole Trempe – Bodytraffic est une compagnie de danse de Los Angles qui incarne le meilleur de ce qui est mis en scène de nos jours.

Ils sont huit formidables danseurs sur scène et leur énergie envahit tout le chapiteau ! Cette compagnie présente l’esprit urbain de L.A. Les chorégraphies sont énergiques, raffinées et complexes. Les danseurs sont des ambassadeurs de la danse qui regroupe différents styles : la danse contemporaine, le hip-hop et le ballet. Ils présentent quatre tableaux, tous singuliers.

Un million de voix 

Sur la très belle musique chantée par Peggy Lee, on assiste à un music-hall où l’on n’a pas besoin de décor tant les artistes sont bons. C’est très beau visuellement. On plonge à l’époque de la Deuxième Guerre et on sent la passion de vivre même dans les moments les plus sombres. Énergie, dynamisme et bonheur contagieux ! Ça fait du bien à regarder !

Récurrence

Un deuxième tableau nous propose une réflexion sur la thématique de la façon dont les humains traitent leurs proches par rapport à la façon dont ils traitent les étrangers. La question : pourquoi font-ils les pires choses aux personnes qu’ils aiment le plus ? Des danseurs intenses et une chorégraphie poignante.

Instantané

L’humain est invité à se détacher des pressions sociales pour se connecter avec sa propre individualité et avec ceux qui l’entourent. Les artistes nous convainquent aisément.

Pacopepepluto

Sur des chansons popularisées par Dean Martin, trois danseurs masculins font un solo. L’éclairage est tamisé puisque les danseurs sont partiellement nus, ils ne portent que des ceintures de danse. Chacun de ces trois solos est grandement esthétique. Les corps parfaitement sculptés qui bougent parfaitement bien sûr de la belle musique. Un délice de raffinement artistique pour les yeux.

Le public a été conquis, les applaudissements et les cris le démontraient. C’est parfait ! Les gens ont eu du plaisir et n’est-ce pas ce que l’on souhaite dans un festival ?

Recurrence avec les danseurs Joan Rodriguez et Tiare Keeno – Photo : Tomasz Rossa
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