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Jacinthe Laliberté
Séance ordinaire du Conseil municipal tenue le 12 juin 2023
Le conseiller Jean-Sébastien Vaillancourt a officié la séance du Conseil en l’absence de la mairesse qui était auprès de son conjoint pour question de santé. Au nom du Conseil, il lui a adressé des mots d’encouragement. Plusieurs citoyens ont fait de même au cours de la période de questions.
Cette séance du Conseil était la première à se dérouler selon la nouvelle régie interne du Conseil qui a été adopté au cours de cette même séance. Ainsi, les rencontres débuteront à 19 h 30 et la période de questions passera de 30 à 45 minutes.
Feux de forêt
Il a été mentionné que le ministère de l’Environnement a maintenu l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert, et ce malgré la fraîcheur des derniers jours. Les feux ont toujours été interdits à Sainte-Anne-des-Lacs. D’ailleurs, plusieurs règles y sont associées dont celle de se munir d’un permis pour faire un feu. « Mettez vos feuilles mortes et les petites branches dans le bac brun. Ça fait du compost ».
Rapport de dépenses
Anne-Claire Robert, directrice générale, a présenté le rapport des dépenses au 31 mai. Elle a annoncé qu’il y a dépassement dans les coûts reliés aux frais d’essence pour le déneigement, une surcharge de 267 556 $. Ce coût est supérieur aux prévisions. Il y a donc un dépassement budgétaire de 45 000 $ en incluant décembre 2023.
Le Conseil est en attente de rentrées fiscales d’ici septembre qui seront importantes : les taxes de mutation, l’été étant une période de forte vente immobilière. À ce jour, 42,64 % du budget a été utilisé. Il a été mentionné que la situation est sous-contrôle.
Comité d’accès à l’eau
Le comité d’accès à l’eau, qui a déjà commencé à siéger, comprend maintenant vingt-quatre membres citoyens au lieu de 12, nombre adopté préalablement. Un amendement fut donc nécessaire. Ce comité est dirigé par les conseillers Morrison et Dupuis ainsi que par la mairesse. Deux mandats ont été établis. Le premier dépend de l’administration qui devra évaluer les aspects financiers et légaux. Quant au mandat du groupe de travail, il sera d’élaborer et de déposer un cahier de charges qui comprendra les modalités d’application du projet.
Questions du public – Les outils de base, utilisés par le comité, seront-ils le mémoire élaboré lors du sondage aux citoyens ainsi que les suggestions de l’ABVLacs, contenues dans cedit mémoire ? Telle est l’inquiétude de Virginie Lupan. D’autres citoyens préoccupés aussi par cet aspect désiraient s’assurer que tous les commentaires ressortis du mémoire par l’ensemble des citoyens seraient couverts. La conseillère a certifié que les préoccupations des membres citoyens étaient les mêmes.
Elle a aussi confirmé la présence d’un représentant du CCE et de l’ABVLacs et a prévu des substituts pour les deux organismes. Quant à un soutien de spécialistes de l’environnement, seule la présence du directeur de l’Environnement sera prévue au besoin. Le Journal a demandé de préciser la notion de « besoin ». Il n’y a pas eu suite à cette demande. Pour l’instant, la seule confirmation con-cerne l’interdiction de l’usage de toute embarcation de flottaison dans ce projet.
À Ginette Grenier qui demandait ce qui avait amené madame Morrison à débuter les rencontres sans que le tout soit adopté par le Conseil, il fut répondu que le Conseil avait demandé à la conseillère d’avancer le projet. Quant au coût du projet : « Impossible de le quantifier maintenant. En septembre, le Conseil sera en mesure de chiffrer la suite du projet », de dire le conseiller Vaillancourt.
Une dernière demande de madame Grenier : soumettre la dernière ébauche du cahier de charges aux résidents afin qu’ils puissent émettre leurs commentaires. La proposition est restée en suspens.
Étude de sécurité des barrages
Des études de sécurité doivent être faites conformément aux exigences du ministère de l’Environnement sur les barrages à forte contenance.
Ont été ciblés les lacs Johanne (72 000 $), Colette (57 000 $), Suzanne (67 000 $) et Loiselle (68 000 $). Les coûts seront répartis comme suit : Municipalité, 30 % – riverains, 70 %. Sauf pour le lac Loiselle dont la répartition diffère – Municipalité, 50 % – riverains, 50 %.
Questions du public – Yves Briand questionne la pertinence de cette évaluation pour le lac Johanne, puisqu’une mise aux normes a été faite au cours des dernières années à un coût important. La réponse est simple : une exigence gouvernementale.
Un barrage à haute contenance, selon le conseiller Vaillancourt, se définit par la hauteur du niveau d’eau qu’il retient ainsi que le nombre de mètres cubes qui peut être déchargé. Aux questions concernant le résultat des évaluations et la suite puisque « ces évaluations doivent permettre d’apporter les correctifs appropriés et les mesures temporaires à mettre en œuvre avant la réalisation des travaux correctifs » (document présenté à la soirée du Conseil), le conseiller Vaillancourt a demandé d’être confiant et d’aller se documenter sur le sujet.
Période de questions
Pour madame Kavanagh, une affiche « plus incitative » indiquant l’endroit de la station de lavage serait plus avantageuse à celle de l’an passé, qui n’a pas apporté les résultats escomptés. Une nouvelle affiche est en production. Le Conseil pense que l’information diffusée sur les différentes plateformes de la Municipalité joue un meilleur rôle éducatif.
Madame Lauzon désirait savoir si la MRC des Pays-d’en-Haut avait un plan d’intervention en cas d’incendie de forêt. On s’informera malgré qu’on doute de l’existence d’un tel plan.
Monsieur Geoffrion aimerait que la Municipalité élabore une campagne de sensibilisation concernant les mégots de cigarettes laissés sur les abords des routes. L’idée a été retenue. Il a aussi demandé au Conseil d’interdire l’atterrissage d’hélicoptères, notamment les fins de semaine. Malheureusement, ceci est de juridiction fédérale.
Monsieur Dalzell est venu mentionner que les vingt-huit contraventions données par la SQ en quelques mois n’expliquent pas le montant de 900 000 $ que coûte la SQ aux citoyens.