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Un accident majeur sur le chemin Sainte-Anne-des-Lacs
Jacinthe Laliberté – Le 8 février dernier, un bris mécanique d’un camion de livraison d’hydrocarbure, en route vers la station-service située au cœur du village, a déversé une partie de son contenu dans la fameuse pente du chemin Sainte-Anne-des-Lacs. L’intervention rapide des pompiers a permis de limiter les dégâts.
Depuis le début de l’hiver, on ne compte plus les accidents qui se produisent sur le chemin Sainte-Anne-des-Lacs, chemin appartenant au ministère des Transports du Québec (MTQ). Cette fois-ci, le MTQ n’est aucunement à blâmer.
L’accident
Vers 10 h, mercredi 8 février, le conducteur d’un camion de livraison d’hydrocarbure de 53 pieds, a brisé son arbre de transmission lors d’une manœuvre l’amenant à utiliser son frein moteur pour descendre lentement la pente du chemin de Sainte-Anne-des-Lacs. Malencontreusement, une des pièces est allée percer la citerne laissant se déverser l’hydrocarbure.
Les pompiers, arrivés les premiers sur le lieu de l’accident, ont procédé, rapidement, à l’épandage d’un produit absorbant pour retenir le diesel répandu sur la chaussée et mettre des boudins dans les bassins de sédimentation comme mesures de protection au lac Guindon qui longe cette dangereuse pente.
Par la suite, ce sont les employés de la voirie qui ont pris la relève en attendant que le MTQ, qui a la responsabilité de cette route, prenne le contrôle des opérations. Au cours des moments les plus critiques du travail d’épandage et de colmatage, les employés de la Municipalité furent en soutien au MTQ et à Urgence Environnement puisque les interventions nécessitaient, principalement, une connaissance des lieux.
Fermeture de la route
La fermeture du chemin Sainte-Anne-des-Lacs a exigé un détournement de la circulation, un circuit quelque peu difficile, sur des petits chemins rendus très étroits par l’accumulation de neige des derniers jours. Au total, la fermeture s’est prolongée, approximativement, sur deux jours.
Le grand nettoyage
Les travaux de nettoyage et de récupération des produits pétroliers se sont poursuivis jour et nuit. Urgence-Environnement du ministère de l’Environnement était sur place pour superviser le travail effectué.
Une compagnie spécialisée était attendue par le directeur des Travaux publics pour que le tout se fasse dans les normes : « Les employés de la Ville n’ont pas le matériel pour tout nettoyer. Il faut de l’équipement spécialisé que la Municipalité n’a pas, car ici, on parle d’un gros camion de 53 pieds. Par la suite, il faut disposer de la neige contaminée qui sera transportée dans des sites sécurisés ».
Les impacts environnementaux
Pour l’instant, rien ne semble toucher le lac Guidon. Urgence-Environnement devra s’assurer, qu’à la fonte de la neige, il n’y ait pas de résidus qui se rendent au lac. Il devait aussi veiller à ce que le nettoyage ait été fait dans les normes.
Selon la directrice générale, Anne-Claire Robert, il faut attendre le rapport du ministère de l’Environnement. Dès lors, un suivi sera fait si nécessaire. Les assurances de la compagnie de transport vont payer les dommages et le travail des ressources humaines qui ont été mobilisées. Elle ne semblait pas inquiète de l’impact de cet accident sur l’environnement de la municipalité.
« J’étais très fière de nos équipes de travail. Convaincre le MTQ que cette situation était grave pour l’environnement a demandé un délai de réaction trop long. Il n’est arrivé qu’en après-midi, quand l’accident a eu lieu à 10 h le matin. Il fallait réagir. Nos pompiers ainsi que les employés de la voirie ont travaillé d’arrache-pied jusqu’à leur arrivée », a mentionné Anne-Claire-Robert, la nouvelle directrice générale de la Municipalité.