Reconnaissance méritée

ABVlacs journal des citoyensLes administrateurs de l’organisme ABVLACS ont présenté un résumé des différentes actions réalisées par les bénévoles qui œuvrent à la protection des lacs. – Photo : Jacinthe Laliberté
Jacinthe Laliberté
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L’ABVLacs remercie ses bénévoles

Jacinthe Laliberté – Les administrateurs de l’Agence des bassins versants de Sainte-Anne-des-Lacs (ABVlacs) ont eu une année très occupée. Conférence, mémoire déposé dans le cadre du projet de la Politique de l’accès à l’eau pour tous, participation au programme du Réseau de Surveillance volontaire des Lacs (RSVL) et finalement, assemblée générale annuelle. Malgré tout, leur principale préoccupation fut de souligner le travail de ses bénévoles, chefs de lac et brigades des sentinelles.

Étant un organisme communautaire à but non lucratif, l’ABVlacs, de plus en plus connue, a comme mission de veiller à la préservation et à l’amélioration de la qualité de l’eau des bassins versants qui sont sur le territoire de Sainte-Anne-des-Lacs. Pour ce faire, la participation de bénévoles est primordiale. À chaque année, et ce minimalement, plus de vingt chefs de lac, une dizaine de sentinelles et douze membres du conseil d’administration comptent parmi ces volontaires. 

Qui sont ces bénévoles ?

Commençons par les chefs de lacs qui, pour certains, sont en poste depuis les débuts de l’ABVlacs en 2008. Par canot ou pédalo, ils se dirigent vers la fosse du lac, endroit le plus profond géolocalisé par le ministère de l’Environnement. Aux deux semaines, ils effectuent les tests d’eau et les mesures de transparence dans le cadre du programme du RSVL. Grâce à ce travail et aux données recueillies, les lacs sont sous haute surveillance. 

Il en va de même pour les sentinelles des lacs qui, quant à elles, sillonnent à la nage ou en embarcation certains lacs du territoire. À sa deuxième année, ce projet a pour but de scruter méticuleusement les baies des lacs, endroits les moins profonds et préférés par le myriophylle à épi, danger de l’heure pour tous les lacs du Québec.

L’ABVlacs est constamment à la recherche de bénévoles. Avis aux intéressés qui aiment se promener sur un plan d’eau par une belle journée d’été tout en se rendant utile à sa communauté.

Et de là, une reconnaissance bien méritée

Ce déjeuner s’est déroulé, le samedi 22 octobre, au Centre communautaire. Il se voulait, non seulement une rencontre sociale, mais aussi une occasion d’échanger; un moment apprécié par tous. 

Échanger sur les problématiques concernant leur lac et sur les problèmes de l’heure sur l’ensemble du bassin fut un moment de partage apprécié dirigé par John Dalzell, président de l’ABVlacs. 

Des problématiques, mais aussi des solutions

Les échanges furent donc très fructueux et nombre de solutions furent proposées. Être proactif semble pour tous les participants d’une évidence même. Ainsi, la localisation de la station de lavage (située dans le parc Henri-Piette, près de la patinoire) considérée comme non stratégique, la sensibilisation et la promotion d’une forme d’éducation auprès des citoyens, notamment auprès des jeunes des cinq camps de jour de la municipalité, ont été longuement débattues.

Un partenariat avec la Municipalité, notamment avec le service de l’Environnement, semble un incontournable. Comme le manque de main-d’œuvre sévit partout, la Municipalité n’y échappe pas. Les bénévoles de l’ABVlacs ont suggéré une « collaboration de bras » avec ce service, et ce, pour différentes tâches. 

L’exemple de l’installation d’affiches dans chacune des servitudes, un moyen ciblé pour soutenir la sensibilisation auprès des citoyens et particulièrement des visiteurs et touristes, fut donné par les bénévoles qui sont prêts à tout pour la sauvegarde de la qualité de l’eau.  

L’accès à l’eau pour tous

Inévitablement, le sujet de l’accès à l’eau pour tous a été abordé malgré les réticences du président John Dalzell, puisque le sujet n’était pas à l’ordre du jour de la rencontre. Une préoccupation particulière concernant l’accès à l’eau du lac Cupidon, un des sites ciblés par ce projet, a été la cause de ce petit écart. Pour clore cette discussion fortuite, John Dalzell a tenu à préciser que le mémoire Projet Eau pour tous avait été présenté aux membres du Comité consultatif de l’Environ-nement et envoyé sur la plateforme municipale « leaupourtous » exposant la position de l’ABVlacs. Il est possible de trouver ce mémoire en visitant info@abvlacs.org.

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