Tournoi de pickleball

Jacinthe Laliberté
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Un sport de plus en plus populaire

Jacinthe Laliberté  – Un tournoi amical de pickleball a eu lieu en août dernier à Piedmont. Il s’est déroulé au parc Gilbert-Aubin sur les installations de jeu développées par cette Municipalité à la demande de joueurs passionnés de ce sport.

Le pickleball (nom tout de même accepté en français) ou tennis léger, terme privilégié par l’Office de la langue française, a été introduit au Québec en 2008. Le terme « pickleball » sera tout de même utilisé dans cet article pour le bénéfice de ses adeptes. 

Un tournoi où on s’amuse

Selon les organisatrices, Christine Laverdure et Lyne Villemaire, deux joueuses chevronnées, ce sport est en expansion au Québec. D’ailleurs, 16 équipes mixtes, composées de 40 joueurs, se sont affrontées lors d’un tournoi amical.

Quatrième tournoi du genre à Piedmont, le nombre de participants augmente d’année en année. Selon les deux responsables, Piedmont est réputé pour accepter tous les participants, y compris ceux de l’extérieur de la municipalité. Francine Krimpton et André Jacques furent les grands gagnants de ce tournoi. 

« Les spectateurs présents ont été soulevés par la performance de chacune des équipes et il faut souligner que tous ont apprécié et le site du parc et les installations de jeu », de conclure Richard Chartrand un Piémontais dont le plus cher désir est de promouvoir ce sport.

Un drôle de nom…

Avant tout, connaître l’origine du nom de ce sport, nom qui peut être qualifié d’amusant, permettra de passer outre ce fait cocasse et de voir, de préférence, toutes ses facettes. 

Or, le pickleball a été inventé aux États-Unis en 1965 par trois pères de famille qui voulaient distraire leurs enfants pendant les vacances. Le chien « Pickle », à la commande de son maître, allait chercher les balles tombées loin du terrain d’où le nom pickleball. Peu importe, rumeur ou réalité, cette petite histoire non vérifiée en a satisfait plus d’un.

… mais pas un drôle de sport

Le pickleball est un sport qui combine des éléments et des règles tirés de trois sports de raquette. Ainsi donc, le tennis s’y associe par certains mouvements comme la volée ainsi que par son filet central et on reconnaît le badminton pour la dimension du terrain. Le tennis de table (ping pong), quant à lui, apporte trois éléments : la taille de la raquette, son maniement et la grosseur de la balle qui est perforée pour les besoins de ce sport. Celle-ci moins légère a, de plus, la propriété de rebondir.

Un cadeau de la Municipalité

Sans les terrains construits par la Municipalité, la pratique du pickleball ne serait pas en expansion à Piedmont, but vi-sé par un groupe d’adeptes, dont Christine Laver-dure. 

« Lors de la fermeture du seul endroit qui nous offrait l’occasion de jouer, j’ai approché la Municipalité », d’expliquer Chris-tine. La mairesse de l’époque, Nathalie Rochon, a soutenu l’idée. Au final, les quatre terrains dans la patinoire du parc Henri-Julien sont le résultat de cette démarche. N’étant pas compétitive, Christine a tenu à préciser que ces terrains suffisent à leurs besoins : jouer, s’amuser et se garder en forme. 

Dans ce cas-ci, l’engouement provoque un effet ennuyeux pour les joueurs : la disponibilité des terrains. Plus d’une cinquantaine de sportifs y évoluent. « Nous n’osons pas demander à la Municipalité d’augmenter le nombre de terrains craignant qu’elle impose un tarif aux gens de l’extérieur. Un lien nous unit tous : l’amour de ce sport ».

Un sport pour tous

Selon Christine Laverdure, le pickleball ne peut être catalogué de sport, de petits vieux ou, tout simplement, associé aux Snowbirds. Il attire autant les femmes que les hommes de tous âges, jeunes comme aînés. Elle donne l’exemple du résident de Piedmont de 90 ans qui se rend tous les jours au terrain pour frapper des balles. Et que dire de celui, qui a 80 ans, s’est rendu en finale du tournoi de l’été passé. 

Quant aux jeunes, la vitesse à laquelle se joue ce sport les attire. De plus en plus, les terrains regorgent de jeunes adeptes.

En définitive, le pickleball leur a permis de rester actifs malgré des articulations quelque peu usées. Ne pouvant plus jouer au tennis pour cause de tendinite ou d’une hanche boiteuse, ces joueurs, désespérés, ne pouvaient croire que leur vie sportive était terminée. Grâce à ce sport, tout est encore possible. 

Selon Christine Laverdure, on devient vite accro : « Une fois et c’est la piqûre ! ».

Les deux gagnants du tournoi, Francine Krimpton et André Jacques, fiers de tenir dans leurs mains les raquettes, trophées représentant le sport qu’ils affectionnent – Photo : Richard Chartrand
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