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Un Conseil des maires à Prévost
Émilie Corbeil – Le 29 juin dernier marquait la création du nouveau Conseil des maires du comté de Prévost (CMCP). Ce conseil est formé de Catherine Hamé, mairesse de Sainte-Anne-des-Lacs, Paul Germain, maire de Prévost, Jacques Gariépy, maire de Saint-Sauveur, Yves Dagenais, maire de Saint-Hippolyte, Guy Lamothe, maire de Sainte-Sophie et Martin Nadon, maire de Piedmont.
En plus d’être un bon forum pour partager des problématiques et trouver des solutions, le CMCP permet d’unir la voix de plusieurs élus pour avoir plus de poids lors de requêtes aux gouvernements. Dans un élan de solidarité, la demande d’une Ville deviendra alors la demande de plusieurs villes.
Que fera le CMCP?
Le but ultime du conseil des maires du comté de Prévost sera de devenir une voix forte pour aider les maires et mairesses à mieux représenter les intérêts de leurs citoyens et ainsi s’assurer que les demandes soient prises au sérieux par les instances supérieures. Le CMCP pourra définir les champs d’intérêts communs et les dossiers porteurs des Villes le composant et supporter les différentes démarches face aux gouvernements provincial et fédéral et aux organismes gouvernementaux et paragouvernementaux.
En entrevue avec le Journal, Paul Germain, maire de Prévost et instigateur du regroupement, a souligné que les dossiers communs que sont l’état des routes provinciales et l’insuffisance des infrastructures médicales pourront certainement être portés de manière plus forte du fait de cette union des maires et mairesse du comté : « On dit diviser pour régner, mais l’inverse est aussi vrai ».
Le point de vue des collectivités locales n’est en effet pas toujours pris en compte par les différentes machines gouvernementales et la création du conseil des maires dotera ces dernières de moyens pour être entendus. Le CMCP se veut une structure légère qui permettra de porter les demandes des citoyens, des villes et des municipalités à un autre niveau.
C’est probablement les caractéristiques de cette structure et l’expression des besoins pressants des communautés qui ont porté tous les maires et la mairesse à se rallier immédiatement. « C’est symptomatique des besoins », d’expliquer Paul Germain.