Sécurité dans les sentiers

SOPAIR en collaboration avec Vélo Québec

Anthony Côté – Dans le cadre d’un projet supporté par le comité des gestionnaires des réseaux de plein air des Pays-d’en-Haut, la SOPAIR a mis de l’avant un projet d’inspection régionale des sentiers de plein air. Pour ce faire, Vélo-Québec est devenu partie prenante de ce projet ambitieux et souhaite même utiliser les résultats de cette initiative régionale pour déployer un programme au niveau de la province.

La Société de plein air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR) est un organisme financé principalement par les Villes et Municipalités de la MRC des Pays d’en haut qui vise à assurer la conservation, la pérennité, l’accès et le développement des sentiers de plein air de la MRC. La Municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs faisant partie de la MRC des Pays-d’en-Haut, profite des services de la SOPAIR pour l’assister dans la pérennisation des sentiers de plein air dans sa municipalité, incluant entre autres La Forêt Héritage de l’organisme Héritage plein air du nord (HéPAN). Mais 50 % du réseau de sentiers de la Forêt Héritage est situé dans la Ville de Prévost dans la MRC voisine : la MRC de la Rivière-du-Nord. Pour tenir compte de la dualité d’HéPAN, la Municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs et la Ville de Prévost se sont associées pour collaborer avec Héritage plein air du nord dans la gestion des sentiers sur leurs territoires respectifs. Pour faciliter cette collaboration, Prévost a engagé des sommes afin de s’assurer des mêmes services de la SOPAIR et d’uniformiser les interventions d’inspection.

La Ville de Prévost profite ainsi de l’inspection informatisée développée par Vélo Québec et parrainée par la SOPAIR pour les sentiers de la Forêt Héritage situés sur son territoire. De plus, elle a pu l’implanter dans les sentiers du Parc de la Coulée. HéPAN a profité aussi du programme de géoréférencement de la SOPAIR pour tous ses sentiers et ses balises d’urgence 911, tant à Sainte-Anne-des-Lacs qu’à Prévost.

L’inspection des sentiers consiste à signaler toute anomalie qui pourrait être dangereuse pour les usagers : des arbres morts dangereux en bordure de sentiers, des planches ou un longeron brisé sur une passerelle, une affiche de mise en garde brisée ou manquante, etc. Chaque anomalie est localisée par réseau, par sentier et par type de risque incluant, au besoin, une description explicative et des photos. Pour terminer, l’anomalie est géoréférencée. Toutes ces données terrain sont transmises dans une base de données centralisée chez Vélo Québec. Les gestionnaires du réseau reçoivent l’information sur chaque risque rapporté. Avec diligence, ils prennent connaissance des éléments rapportés, ils priorisent les interventions requises pour corriger les anomalies selon leur degré de risques pour les usagers. Lorsque l’intervention est terminée, la base de données est mise à jour pour indiquer que l’anomalie est corrigée. Périodiquement, des statistiques peuvent être glanées de la base de données. Pour exemple, un nombre important de problèmes d’érosion dans un sentier peut indiquer que des correctifs majeurs sont requis : serait-il nécessaire de le déplacer à un endroit moins susceptible à l’érosion ? De plus, la diligence du suivi des risques pour les usagers démontre aux assureurs le sérieux des gestionnaires du réseau et pourrait avoir un impact important sur les coûts d’assurance.