Infrastructures routières

La mairesse Catherine Hamé a procédé à l’ouverture de cette séance d’information. Maxime Jamaty, ingénieur et directeur du service des Travaux publics, dirigeait la présentation assistée de Christine Valiquette et de Mathieu Langlois, respectivement des services de l’Urbanisme et de l’Environnement.
Jacinthe Laliberté
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Séance d’information sur la reconstruction des chemins

Jacinthe Laliberté – Le 9 mai avait lieu une séance d’information au Centre communautaire de Sainte-Anne-des-Lacs. La présentation comprenait toutes les composantes et étapes concernant la reconstruction d’un chemin puisque débutera bientôt la réfection des chemins Filion et Fournel, un projet considéré d’envergure.

Plus d’une soixante de citoyens ont écouté attentivement, pendant près de deux heures, les informations qu’ils pouvaient visualiser grâce à une présentation électronique. 

La mairesse Catherine Hamé a procédé à l’ouverture de cette séance d’information dite très technique. Maxime Jamaty, ingénieur et directeur du service des Travaux publics (TP), dirigeait la présentation assistée de Christine Valiquette et de Mathieu Langlois, respectivement des services de l’Urbanisme et de l’Environnement. 

L’état des chemins 

Dès le début, la dégradation avancée des ponceaux et du revêtement, constatée grâce aux photos jointes à la représentation électronique, fut le constat de départ. 

Selon Maxime Jamaty, les normes et les standards de largeur de chaussée des chemins ne sont pas conformes. La Municipalité se doit de rétablir la situation. Il en va de même pour les accotements très étroits où circulent les vélos et les piétons. 

« Depuis quand les chemins sont-ils dans cet état ? », de demander un citoyen lors de la période de questions. La réponse est venue de Yvon Raymond, citoyen : « Le chemin Fournel, qui à l’origine était un chemin de juridiction provinciale, fut transféré à la Municipalité sans jamais avoir été refait. Il ne faut pas dire que l’état de tous les chemins relève de la mauvaise gestion de la Municipalité, car à l’époque, les normes étaient toute autres que maintenant ».

En effet, dans le cadre réglementaire des Municipalités apparaît une liste exhaustive des Lois qui sous-tendent toutes les règles de construction. Se retrouvent, notamment, celles sur la qualité de l’environnement, sur la conservation de la faune, sur la sécurité des barrages et le Code civil.

Les étapes préalables à la construction

« Ces étapes ont lieu avant les premières pelletées de terre. Elles sont cruciales, puisqu’elles vont permettre, à l’ingénierie, de faire différents constats, dont l’état du terrain, et de situer l’emprise totale de la route ». Le plan topographique et celui de l’emprise réalisé par l’arpenteur, l’étude géotechnique et de caractérisation environnementale des sols et de sites, font aussi partie de ces étapes.

Les incontournables des travaux

Lorsque les citoyens verront apparaître les fameux piquets posés par les arpenteurs, ils sauront que le début de la réfection du chemin approche. Ils devront donc se tenir informés régulièrement des avancées de ces travaux.

L’accès à la propriété sera toujours redonné le soir, sinon un stationnement sera prévu à cet effet. De plus, l’entrepreneur se devra d’indiquer aux familles les moments où ils ne pourront pas circuler pour éviter un confinement non désiré.

Et les travaux

La séquence des travaux comprend l’excavation du matériel existant, l’épandage et le compactage des différentes couches de matériaux de la sous-fondation et de la fondation et finalement, du revêtement. »

Pour que la construction perdure à travers le temps, l’installation d’un système de gestion des eaux pluviales du chemin est essentielle et les fossés sont indispensables à la protection de la fondation. Finalement, les ponceaux demandent une attention très particulière pour éviter les affaissements et pour permettre une circulation d’eau fluide.

La collaboration des citoyens

Dans tous travaux de reconstruction de chemin, la sécurité est de mise, et, ce autant pour les travailleurs que pour les résidents. Le mot d’ordre : « Sécurité avant tout ».

Afin d’éviter du tourisme de chantier, expression utilisée par Maxime Jamaty, il est préférable de suivre la progression des travaux par les courriels et l’infolettre. Les consignes dictées par les entrepreneurs doivent être respectées en tout temps.

Évidemment, la réduction de la vitesse, la patience et la collaboration détermineront la qualité de vie des citoyens qui seront affectés par les désagréments de ces travaux. Comme il est dit : « Mieux vaut prendre son mal en patience… » pour un mieux vivre à venir.

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