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La semaine de relâche à Sainte-Anne-des-Lacs
Jacinthe Laliberté – Le soleil se voulait accueillant malgré un vrai froid d’hiver qui se comportait en vainqueur. Qu’importe, petits et grands se sont amusés ferme durant la semaine de relâche à Sainte-Anne-des-Lacs. Tous les coins et recoins du parc Henri-Piette avaient été réquisitionnés pour cette semaine d’activités qui s’annonçaient des plus prometteuses.
Une organisation menée rondement par les employés du service des Loisirs secondés par quatre bénévoles a permis aux Annelacois de profiter des activités, et ce, malgré l’obligation de montrer patte blanche avec le passeport vaccinal pour entrer sur le site, ce qui selon l’organisatrice en chef, Marie-Christine Lespérance, ne fut en aucun cas un élément de contrariété.
Deux plages horaires d’animation, une en matinée et l’autre en après-midi, ont été planifiées dans le but d’offrir ces activités au plus grand nombre de résidents possible. Ainsi 625 personnes ont tiré avantage de ce double programme.
Tout au long de la semaine, des enfants ont glissé sur les tubes laissés près de la glissade pendant que d’autres patinaient sur le rond de glace; des adolescents se précipitaient derrière la rondelle sur la patinoire dans un semblant de joute de hockey et, chaque jour, le personnel de la bibliothèque proposait des livres en lien avec la thématique de la journée.
Les activités les plus prisées furent les thématiques présentées par la compagnie ACTIVAC. Le monde de Griffon, Les agents secrets et La sorcellerie ont été répartis sur quatre des cinq journées d’animation. Les enfants revenaient, jour après jour, séduits par le sujet et l’animation.
La présence des pompiers a attiré, à elle seule, près de 190 visiteurs. Grimper à quatre ans dans un camion de pompier pour tirer la corde du klaxon après avoir participé à la course à relais apprenti-pompier fut tout un bonheur pour les enfants qui ont rarement côtoyé de vrais pompiers.
Qui dit froid, dit feu de camp. Un chocolat chaud, un bâton de tire et la découverte de la banique – terme issue du vieil anglais « bannuc » pour signifier « bouchée », un petit pain prisé par les trappeurs que ces derniers enroulaient sur une branche ou un bout de bâton pour leur permettre de le faire cuire sur les braises de leur feu de camp. Pour l’occasion, on y avait ajouté des pépites de chocolat ont fait la joie de tous.
Les accords provenant de l’accordéon de Léonne la Bûcheronne a fait virevolter sur place les petits comme les grands dans une ambiance du temps des sucres. Un deux trois et « swing la bacaisse dans l’fond d’la boîte à bois ».
Des gens heureux de pouvoir enfin sortir et s’amuser sans égards à la pandémie. Somme tout, une semaine de relâche qui arrivait à point et dont une programmation bien ficelée en a fait un vif succès.