La Saint-Valentin

Saint-valentin, journal des citoyensDarius d’amour – Le 18 février 2018, tu as fait de nous la marraine et le parrain les plus heureux du monde ! Tu es un soleil dans nos vies ! Bonne fête Darius ! Quatre ans, tu es un grand garçon maintenant ! De ton parrain Joanis et de ta marraine tatie Lyne qui t’aiment fort, fort, fort! Gros câlins d’ours, bisous et tout plein de chaudoudoux ! 
Michel Fortier
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Le Parlement des oiseaux, Darius d’amour et Hommage à une femme

Michel Fortier – La Saint-Valentin doit plus au poème, Le Parlement des oiseaux, de Geoffrey Chaucer, dans lequel des oiseaux se réunissent lors d’un parlement présidé par Nature, le jour de la Saint-Valentin, afin de choisir leur partenaire dans une douce ambiance printanière.

Chaucer est un poète du XIVe siècle qui, comme ses contemporains, considérait que le printemps des amours avait lieu entre le solstice d’hiver et l’équinoxe du printemps. On peut trouver assez jolie l’idée que la Saint-Valentin soit associée à une fête des amours de nos amis ailés… plutôt qu’à un saint martyr. C’est aussi à cette époque que naît l’amour courtois, qui aurait très bien pu être inspiré de l’observation ornithologique de l’époque, car qui a déjà observé les amours aviaires a pu constater que leur parade nuptiale est plutôt inspirante, voire galante.

Pour Darius, du haut de ses quatre ans, l’amour est simplement les gens qu’il aime et une photo à regarder quand Toto Joanis et Tati Lyne ne sont pas avec lui. 

Pour Daniel Machabée, la Saint-Valentin a été l’occasion de ressortir un poème vieux de quelques années, un hommage à une femme, qui aujourd’hui s’apparente à un hommage aux femmes qu’il a aimées.

Hommage à une femme

Daniel Machabée

Il suffit de fixer ton regard troublant,

Ses nuances aux profondeurs océanes,

Pour comprendre que mon corps tremblant

Mourra lentement dans tes bras profanes. 

Il suffit de frôler le seuil de tes lèvres,

Pour attiser les braises purpurines 

De la passion, et laisser une trace de rêve

Naître dans la chaleur de ma poitrine. 

Comment puis-je trouver un repos apaisant

Quand le reflet de ta chevelure dorée

Enivre mes sens de parfums plaisants

Et couvre mes yeux d’une lumière mordorée?

Tes murmures, doux comme un requiem,

Sèment, dans mon cœur, les prémisses fécondes

D’un amour qui n’aura pas besoin de diadème

Pour s’ancrer dans ses alvéoles profondes…

20 décembre 2011

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