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Trois conseillers quittent simultanément l’Équipe Rochon
Émilie Corbeil – À la toute fin de la séance ordinaire du Conseil, le 7 février dernier, Bernard Bouclin, conseiller au siège no 3, annonçait que lui-même, ainsi que Marival Gallant, conseillère au siège no 5 et Richard Valois, conseiller au siège no 6, allaient désormais siéger comme indépendants et ce, « principalement afin de ne plus être associés au projet d’équipe Nathalie Rochon ».
Un début de mandat difficile
Dans sa communication officielle, suite à l’annonce des trois conseillers, madame Rochon affirme que la situation est très difficile, et ce, depuis le tout début de son deuxième mandat. Elle mentionne qu’elle et les trois conseillers demeurant dans l’équipe et qui en faisaient déjà partie lors de son premier mandat, souhaitent rassurer la population sur le fait qu’ils vont poursuivre leur mandat dans le respect de leur programme électoral et de leurs engagements. Madame Rochon a par ailleurs précisé au Journal que la discorde proviendrait d’une incompréhension quant aux rôles et aux responsabilités des conseillers et ceux de la mairesse.
Pour leur part, les conseillers Bouclin, Gallant et Valois ont mentionné au Journal que leur rôle ne leur permet pas, à ce moment-ci, de divulguer plus d’informations. En séance, monsieur Bouclin a assuré que les trois conseillers allaient poursuivre leur mandat et représenter les citoyens au mieux dans les différentes instances auxquelles ils participent.
Dissidence apparente
En séance extraordinaire, le 24 janvier dernier, les trois conseillers dissidents ont voté contre le projet d’adoption du règlement 757-68-21, prévoyant l’ajout de dispositions visant à encadrer les réservoirs de propane sur le territoire. Ils n’ont pas donné de justification au sujet de ce désaccord.
Ce projet de règlement prévoit la définition des réservoirs de gaz propane (capacité excédant 500 litres) et leur distinction par rapport aux bonbonnes de gaz propane (capacité n’excédant pas 500 litres).
On ajoute également certaines dispositions qui visent à encadrer les réservoirs de gaz propane. Entre autres, les réservoirs de plus de 7 500 litres seront interdits sur le territoire. Ceux dont la capacité excède 3 800 litres devront être installés à plus de 70 mètres de toute zone où l’habitation est autorisée. Certaines règles de sécurité entourant les installations sont également prévues au règlement.
En entrevue au Journal, la mairesse a précisé que ce règlement, en tous points semblable aux règlements adoptés dans d’autres municipalités, vise à protéger la population. C’est suite à une demande de dérogation mineure que le Conseil a été mis au fait d’un « trou » dans la règlementation, qui ne fait pas de différence entre une bonbonne de gaz propane de 20 litres, par exemple, et un réservoir de 10 000 litres « Il fallait régler ça rapidement ».
Le projet de règlement a tout de même été adopté à majorité et une consultation écrite a été prévue du 2 au 16 février. L’ensemble du projet est assujetti à approbation référendaire. Tous les documents peuvent être consultés sur la page de la Municipalité.
L’achat d’un terrain ne fait pas l’unanimité
Un autre point de discorde est apparu lors de la séance extraordinaire du 31 janvier dernier. Afin d’éviter d’avoir à déposer une réserve sur un terrain chemin du Pont, voire même d’amorcer des démarches d’expropriation, il fut résolu, à majorité, de négocier une entente de gré à gré avec le propriétaire afin de l’acheter pour un montant maximal de 550 000 $.
Ce terrain, d’une superficie de 9 321 mètres carrés, est situé tout à côté du parc sur la rue du Pont. En bordure de la rivière du Nord, il permet un accès au P’tit Train du Nord et présente une plage naturelle.
Les conseillers Bouclin, Gallant et Valois se sont également prononcés contre l’entente en vue de l’achat du terrain. Bernard Bouclin a expliqué son refus en mentionnant que malgré les informations fournies par l’administration municipale et les discussions qui ont eu lieu, il n’était pas en mesure de se prononcer favorablement à l’entente. Madame Gallant s’est prononcée en défaveur de l’entente pour les mêmes raisons que celles avancées par monsieur Bouclin. De son côté, Richard Valois a expliqué son refus par le fait qu’il n’avait pas toute l’information pour justifier le coût d’achat du terrain.