Enfin, la réparation du chemin!

Jacinthe Laliberté
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Les travaux sur le chemin Sainte-Anne-des-Lacs, tant attendus par les citoyens

Jacinthe Laliberté  jacinthe.laliberté@journaldescitoyens.ca – Les travaux sur le chemin Sainte-Anne-des-Lacs, tant attendus par les citoyens, ont commencé dans la semaine du 29 septembre pour se terminer vers le 15 octobre. Un désagrément pour certains et un soupir de satisfaction pour d’autres.

Souvenons-nous des récriminations incessantes des citoyens lors des séances du Conseil ciblant cette route, seule porte d’entrée via l’autoroute 15, devenue dangereuse, au cours des années, par la présence d’ornières profondes, de nids de poule, de bosses, de ventres de bœuf et de lézardes.

Souvenons-nous des multiples demandes déposées par le Conseil municipal pendant une période de 10 ans au ministère des Transports du Québec.

Souvenons-nous de la pétition de 1 611 noms, signée par des résidents, des visiteurs, des livreurs et des gens de passage, déposée au Conseil municipal, au ministère des Transports du Québec (MTQ) secteur Saint-Jérôme, au ministre des Transports et à la députée de la circonscription de Prévost, instances impliquées dans ce dossier.

Les déplaisirs et l’amertume provoqués par ces travaux, les désagréments engendrés par la reconstruction du pont surplombant l’autoroute 15 depuis plus d’un an, qu’ont subis les résidents, se transformeront, assurément, en une satisfaction et en un bien-être lorsque ceux-ci circuleront sur une voie enfin carrossable.

Ces travaux de scarification et d’asphaltage ont été planifiés, selon les responsables, en coordination avec la construction du nouveau pont d’étagement au-dessus de l’autoroute 15. Ainsi donc, le MTQ dit assurer la pérennité des infrastructures routières.

Les travaux

Selon le communiqué de presse émis le 4 octobre par le MTQ à la Municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs, le ministre des Transports, François Bonnardel ainsi que la ministre responsable des Aînés et des proches aidants et députée de Prévost, Marguerite Blais, ont annoncé la réalisation de travaux d’asphaltage visant l’élimination d’ornières et de fissures sur le chemin de Sainte-Anne-des-Lacs, entre la route 117 et le chemin Fournel.

D’après Monique Monette Laroche, mairesse de Sainte-Anne-des-Lacs, ces travaux ne permettront pas de résoudre les problèmes de gélivité de la route (chaussée qui se dégrade sous l’effet du gel).

Lors d’une entrevue, elle a apporté les précisions suivantes : « Ce n’est pas une construction de chemin. Cette route n’a pas de fondation, comme bien d’autres chemins de Sainte-Anne-des-Lacs. Elle est donc à la merci de l’eau qui s’infiltre, qui gèle, dégèle et regèle. La reconstruction du chemin nécessitera de très gros travaux prévus dans environ une dizaine d’années. L’asphaltage qui a lieu présentement aura une durée de vie de sept ans selon les spécialistes du ministère des Transports. »

On comprend, par la citation du ministre Bonnardel parue dans le communiqué de presse, que les travaux n’étaient que des opérations de réparation. Il a confirmé ainsi les dires de la mairesse : « Je me réjouis du début de ces travaux qui permettront d’améliorer le confort de roulement du chemin Sainte-Anne-des-Lacs. La réalisation de ce projet, très attendu par les résidents du secteur, contribuera au maintien de la sécurité des déplacements dans notre belle région des Laurentides. »

Monique Monette Laroche avait confirmé au Journal que la période des travaux annoncée par le MTQ semblait conforme à l’échéancier. Elle a tenu à préciser la satisfaction de la Municipalité quant à la durée des travaux et à leur réalisation : « On est bien content, car pour une fois, ils ont fait ce qu’ils avaient promis ».

Il est à noter que des investissements estimés à 113 M$ ont été requis dans le cadre de ces projets (pont et chemin Sainte-Anne-des-Lacs) amorcés en 2020. Les Annelacois en bénéficieront au moins pour les sept prochaines années.

Les travaux de scarification et d’asphaltage ont perturbé la circulation durant toute la durée des opérations. Pour des besoins de sécurité routière, un véhicule de contrôle routier permettait une circulation en alternance.– Photo Jacinthe Laliberté
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