On aura tout vu (vraiment) !

Festival - Journal des citoyensDans la série Firmament, une œuvre de dentelle au crochet de Maria Cieniak, de Pologne. À l’arrière, le terrain de soccer, site d’une trentaine d’exposants – photo : Carole Bouchard
Lyne Gariépy
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Festival d’art visuel à Prévost

Lyne Gariepy   lynegariepy@journaldescitoyens.ca – Organisé par La station culturelle, l’évènement On aura tout vu avait lieu du 10 au 12 septembre 2021, au parc Rivière-du-Nord de Prévost.  Anciennement sur le site de la gare de Prévost, le festival, version bonifiée du Symposium de peinture de Prévost, a déménagé ses pénates sur un site plus grand et plus près de la nature.

En plus de nous permettre de retrouver avec plaisir 25 artistes peintres qui exposaient sur le site des terrains de soccer, l’évènement On aura tout vucomprenait trois volets. Le premier, le volet créatif, avec ses artistes peintres et ses ateliers, et l’exposition Rayon dans les ruches de miel de la garde était plus proche du symposium. 

La nouveauté de cette année, et un franc succès d’après les commentaires reçus, fut le volet immersif. Dans le sentier du sous-bois du parc, différentes installations avaient été planifiées pour les visiteurs. Tout en profitant de la nature et de la beauté d’une promenade, les marcheurs pouvaient découvrir, au détour d’un bosquet, soit une envolée d’oiseaux (grues japonaises) en origami par OrigAmi Explorateur (Mélanie Guindon), ou encore le tableau Chakras, l’œuvre géante de Guy Hamelin. Mais mon coup de cœur du sentier fut les perspectives encadrées par l’artiste Sabiha Merabeth. Des cadres posés un peu partout dans la forêt nous offraient, justement, la perspective de l’artiste, photographe de profession. De découvrir à travers son regard, ce qu’elle trouvait beau, m’a permis de porter un regard nouveau sur ce bout de nature parcouru déjà plusieurs fois. Mon cadrage préféré est le champignon, dont je n’aurais probablement pas remarqué la présence autrement. Les cadres ont agi comme un projecteur, pour mettre en lumière ce qu’on a de plus beau, la nature !

Le troisième volet était l’interactif, avec l’exposition sur cubes de la collection double sens de Claudel Lacroix et le spirographe luminescent du Musée d’art contemporain des Laurentides.

Du côté des artistes peintres, mon coup de cœur, cette année, va à Marie-Josée Otis, avec son joli camping-car (autocaravane) Blue bird 1978, et sa toile Cap d’espoir.

Mention particulière à l’organisation de l’évènement, qui était excellente. Lors du 5 à 7 vendredi, c’était poutine, fromage en grain et boissons et bières gratuites. Une projection à la brunante nous a aussi été offerte. Un bel évènement !

En chute libre, collection « Double sens » de Claudel Lacroix – photo : Steven Steele Cawman
Linda Isabelle, peintre – photo : Carole Bouchard
Détail de l’installation – OrigAmi Explorateur (Mélanie Guindon) – photo : Steven Steele Cawman
Les encadrements des perspectives encadrées, de Sabiha Merabeth, ont mis en lumière ce qu’on a de plus beau, la nature ! – photo : Lyne Gariépy
 Exposition Rayon dans les ruches de Miel de la Garde, en collaboration avec le Club photo de Boisbriand – photo : Steven Steele Cawman
Toile Cap d’espoir, de l’artiste-peintre Marie-Josée Otis – photo : Joanis Sylvain
La toile géante, Chakras, de l’artiste Guy Hamelin, qui semble avoir été conçue pour cet emplacement – photo : Steven Steele Cawman
Une œuvre de Louis Horvath de sa série Arfractal – photo : Michel Fortier
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