Échos du conseil municipal de SADL

Chloé Bolduc et Juliette Goyeche, porte-paroles des jeunes du camp de jour Magicoparc, sont venues présenter aux membres du Conseil municipal leur demande d'activités de cinéma et de camping pour l'année 2022. – Photo : Valérie Colin
Alain Boisclair
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Échos du conseil municipal de SADL

Jacinthe Laliberté  jacinthe.laliberté@journaldescitoyens.ca  Séance ordinaire du Conseil municipal tenue le 9 août 2021

La mairesse a ouvert la séance du Conseil, encadrée de deux fillettes, Chloé Bolduc et Juliette Goyeche, porte-paroles des jeunes du camp de jour Magicoparc. Celles-ci, très à l’aise de côtoyer les membres du Conseil, sont venues soumettre une demande de nouvelles activités pour l’été 2022, qui fut fièrement présentée par la mairesse aux membres du Conseil.

Il faut savoir que lors d’une visite de la mairesse au camp de jour, le coordonnateur, Benjamin Latreille avait mis en place une activité où les jeunes furent appelés à voter sur des propositions d’activités pour l’ensemble du camp de jour, soit une soirée cinéma avec collations de type gâteries (précision apportée par la mairesse et approuvée par les fillettes), suivie d’une nuit de camping pour les groupes 9-10 ans et 11-13 ans. La proposition de la mise en œuvre de ces activités fut adoptée à l’unanimité.

À propos des élections

Rémunération du personnel électoral – Comme les taux de rémunération de la Municipalité n’ont pas été majorés depuis juin 2013, le Conseil a présenté de nouveaux taux pour les élections du 7 novembre prochain. Les citoyens trouveront une liste de taux reliés à des postes dans le procès-verbal de cette séance du Conseil.

Élection à la préfecture des Pays-d’en-Haut – Lors de la période dédiée au public, Martin Nadon, citoyen de Piedmont et candidat au poste de préfet à la préfecture des Pays-d’en-Haut, s’est adressé brièvement au Conseil municipal et à la population. 

À la sauvegarde de l’eau

Deux gros dossiers qui, lors de la présentation, ont exigé l’arrêt ou le report des procédures.

Report – Ce fut le cas pour le dossier concernant l’acquisition de trois lots sur le bord du lac Caron. Abandonnés par leurs propriétaires et appartenant provisoirement à Revenu Québec qui accepte de céder lesdits lots pour la somme de 1 $, la Municipalité se doit d’acquérir ces lots, notamment celui sur lequel est situé un barrage à forte contenance afin d’en assurer la gestion et l’entretien. 

Le Conseil, ayant, dans un premier temps, rencontré les riverains du lac Caron, a reporté en septembre leur décision afin d’analyser de nouveaux éléments en lien, particulièrement, avec le rôle et la responsabilité de chacune des parties.

Suspension – Ce dossier concernait les démarches touchant le dragage du chenal du lac Marois (secteur du parc Irénée-Benoit). John Dalzell, citoyen et président de l’ABVLACS, se disant surpris de la présentation de ce dossier, a demandé des précisions.

La situation se résumait comme suit : les citoyens qui ont une propriété sur le bord de ce chenal et qui ont vu, au cours des années, disparaître peu à peu le bord de leur rive, ont demandé à la Municipalité de draguer le chenal. La cause de ce phénomène résulte de l’accumulation de sable et de gravier provenant du ruisseau Loiselle. 

La proposition de Catherine Hamé de suspendre les démarches, a été consignée ainsi : « Que toute décision concernant le dragage du chenal du lac Marois soit suspendue jusqu’à ce que le directeur général dépose, auprès du Conseil, les recommandations du comité consultatif de l’Environnement, qui, selon l’article 6 de cet organisme, se doit de se pencher sur toute situation environnementale et que le tout soit fait dans le respect de la nouvelle Politique environnementale adoptée ».

Un petit projet pour les petits Annelacois

Le Conseil a autorisé la présentation d’un projet de création d’une zone de fraîcheur (jeux d’eau) au ministère de l’Éducation et des Loisirs dans le cadre du programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives de petite envergure. La Municipalité a confirmé son engagement à payer sa part des couts admissibles au projet et à payer les couts d’exploitation continue. Il a été précisé qu’il n’y aura pas d’octroi de contrat avant la confirmation de l’acceptation du projet par le ministère.

Périodes de questions

La période de questions permit au conseiller Harvey de préciser un point qui avait fait l’objet d’une question lors de la dernière séance du Conseil : l’état des bâtiments de la Municipalité. Les informations qu’il a présentées avaient pour but de rassurer la population, notamment en ce qui concernait une certaine contamination aux champignons dans les locaux de l’hôtel de Ville. Il a tenu à préciser que des mesures de décontamination avaient été apportées dès la confirmation de la problématique. Le directeur général lui a récemment certifié qu’il n’y avait eu aucune récidive depuis. 

Quoique les bâtiments de la Municipalité nécessitent toujours des réparations, la santé des employés n’en est aucunement affectée, d’après le conseiller. Par ailleurs, la réparation du toit et de certaines parties du mortier des murs de l’hôtel de Ville aurait dû être faite depuis 2019. Nonobstant la pandémie qui fut, sans contredit un facteur de ralentissement, il espère que le directeur général s’occupera de la situation à son retour de vacances.

Pour terminer la soirée, une citoyenne est venue demander de placer des affiches indiquant les heures de stationnement aux entrées du stationnement municipal situé au coin des chemins Fournel et Sainte-Anne-des-Lacs et non pas de les répartir ici et là, créant ainsi une pollution visuelle. Selon la mairesse, le Conseil qui s’est déjà penché sur la question, modifiera les heures sur les panneaux indicatifs et les installera à l’entrée du stationnement, tel que suggéré par la citoyenne.

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