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Retour sur les éditions passées de juillet
Carole Bouchard – Un retour dans la chronique Carte postale du siècle dernier de Benoit Guérin permet de faire des parallèles avec des dossiers, des activités et des événements d’aujourd’hui.
Il fut un temps, les trottoirs étaient appréciés afin de se garder les pieds au sec, les routes étant de terre; aujourd’hui, on aimerait les voir réapparaître afin de garder les piétons en sécurité !
Rue Principale et de la Station, il y a près de 100 ans, les trottoirs de bois qui longeaient l’église le long de la rue de la Station. Cette carte postale a été publiée dans l’édition de juillet 2011 dans la chronique de Benoit Guérin Carte postale du siècle dernier.
Dans cette édition, le Journal présente un dossier sur la rivière du Nord. Depuis 2005, le Journal fait un suivi sur son état. Cette carte postale publiée en juillet 2019 nous montre des baigneurs « à la plage Sandy Beach située un peu au nord du pont Shaw dans le secteur du vieux Prévost, alors qu’on profitait de la rivière par une belle journée d’été. La pollution de la rivière ne permet plus ces baignades qui seraient particulièrement appréciées en ces chaudes journées de juillet », écrivait Benoit Guérin.
« Petite carte postale rafraîchissante en ces chaudes journées d’été. Les Cascades d’eau, de Piedmont à leur début. Construites vers 1982, les glissades ont été démontées vers 2010 après avoir fait la joie des petits et grands pendant plus de 25 ans. On se rappellera du robinet géant, caractéristique du site qu’on pouvait facilement apercevoir le long de l’autoroute des Laurentides. À voir le nombre de personnes qui attendent pour glisser, on peut comprendre qu’elles étaient très populaires lors des chaudes journées d’été », écrivait Benoit Guérin.
Au cours des années, c’est à la gare de Prévost que se passait les festivités de la Fête nationale. Il y avait, au matin, la tradition du maire qui préparait des crêpes pour les citoyens sur le quai de la gare, le pavoisement des bicyclettes des enfants, le tournoi de pétanque, les discours des députés, le grand spectacle en soirée suivi des feux d’artifice. Mais juste avant la levée du drapeau, il y a eu pendant plusieurs années, le discours patriotique de Gleason Théberge dans lequel on pouvait lire :
«…Et ces quatre rêves sont comme autant de cantons bleus sur un drapeau, dont le blanc n’est pas celui de l’abandon, mais celui de la vive lumière du soleil d’été, où nous vivrons un jour notre pays.
Salut aux 60 000, qui sous le drapeau anglais décidèrent qu’ils étaient d’ici, « Canayens » premiers citoyens du pays !
Salut aux mères paysannes, colons défricheurs, religieuses et curés Labelle de tout genre qui nous donnèrent accès à toute l’étendue de notre territoire!
Salut aux centaines de paysans, médecins, notaires et aux adolescents qui voulurent résister aux canons anglais avec leurs fusils de chasse, firent notre noblesse et nous laissèrent le goût sucré du pays ! »
Les discours de monsieur Théberge, au fil des années, ont ainsi nourrit notre âme « patriotique ».
À première vue ce que vous voyez de la sculpture est un arbre. Notre amoureux de la nature plante ici une espèce qu’il espère en voie de non-extinction. Cet arbre ludique avec des roues de bicyclettes rappelle l’enfance. La liberté qui s’en dégage, grâce aux mouvements aléatoires du vent, fait penser un peu aux sentiments que nous avions à tenir un cerf-volant quand nous étions enfants. Il y a quelque chose du rêve d’envol que l’homme porte en lui depuis Icare en passant par Saint-Exupéry et Jonathan Livingston le goéland. Voilà donc l’apport que Roch Lanthier offre à notre ville, en espérant que « l’Arbre à roues », car c’est son nom, alimentera l’imaginaire de tous ceux qui partagent le même rêve d’envol. – Un article de Lucie Bertrand.