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Mener des projets à terme
Carole Bouchard – En juin 2001, un comité entreprend à Prévost des démarches afin de mettre sur pied un service de transport qui permettrait de se déplacer à peu de frais pour les personnes sans automobiles ou préoccupées par les économies d’énergie et la protection de l’environnement.
Vingt ans plus tard, le service de transport collectif de la MRC de la Rivière-du-Nord fait son lancement en le qualifiant du « plus branché au Québec ». En effet, ce service s’est grandement amélioré : dès septembre, il permettra de faire les réservations en ligne grâce à une application et également de suivre les déplacements de votre taxi sur une carte virtuelle. Le nombre d’arrêts dans Prévost est passé de 45 à 113. On retrouve un panneau d’arrêt du TAC RDN à moins de 150 mètres de chez soi. On peut aussi lire dans la chronique du maire en page 12 de cette édition : « Une proportion significative des taxis de la société de taxi est déjà hybride ou électrique et notre entente prévoit une augmentation de la proportion des véhicules verts. De plus, des camionnettes idéalement électriques seront ajoutées pour améliorer le service en fonction de la demande.» Cette préoccupation environnementale était déjà existante en 2001.
Juin 2001 – Prévost s’inspire de Taxi-bus de Rimouski «…nous avons de plus en plus la certitude que nous pourrons mettre sur pied de façon efficace et économique notre propre service de transport collectif pour le bénéfice des Prévostois et Prévostoises…» C’est l’avis qu’exprimait cette semaine le conseiller municipal du district no 2, M. Jean-Pierre Joubert, alors qu’il revenait, avec une délégation de citoyens de Prévost, d’une rencontre des responsables du Taxi-bus à Rimouski… On estime que le système de transport collectif qui fera appel aux opérateurs de taxis de Prévost permettra à plusieurs personnes sans automobiles ou préoccupées par les économies d’énergie et la protection de l’environnement de se déplacer à peu de frais.
En page 31 de cette édition, Maxime Belleau réalise son rêve tout comme Hedvika Brgles l’avait réalisée 20 avant.
Le potager d’Hedvika était à moins d’un kilomètre de celui de Maxime, à la ferme La Chanterelle, un espace que madame Gaudet était heureuse de lui offrir puisqu’elle aussi avait produit ses propres légumes… 20 ans auparavant !
Juin 2001 – Produire des légumes écologiques pour les Prévostois – Cette année, Hedvika Brgles va réaliser un de ses vieux rêves : produire des légumes écologiques pour les vendre aux Prévostois; une entreprise qui risque de remporter un succès fou quand on connaît l’engouement des gens de chez nous pour les légumes sains. … des beaux légumes qu’elle compte offrir aux Prévostois durant tout l’été… elle les fait pousser sur une parcelle de terre que lui a prêtée Thérèse Gaudet, elle-même productrice agricole depuis plus de 25 ans.
Une vue du pont Shaw de la rivière du Nord, probablement dans les années 1930-1940.
La beauté de ce cours d’eau est indéniable, mais en profiter demande d’être informé sur son état. Un dossier produit par le Journal est publié tous les étés depuis 2005 et tous ces articles sont accessibles sur le site Internet. Et encore dans cette édition, en page 10, Noa Garcia-Ahmad fait un bilan des différentes mesures qui sont prises pour mesurer sa qualité.
Juin 2002 – La rivière du Nord, vue du Pont Shaw vers le nord. La végétation a repris sa place et plus personne ne s’y baigne maintenant. Avec l’épuration des eaux usées peut-être dans le futur pourra-t-on se réapproprier notre rivière et s’y baigner comme il n’y a pas si longtemps. – Benoit Guérin
En page 8 de cette édition, Émilie Corbeil présente la dure réalité des personnes à faible revenu qui ne trouvent pas de logements abordables.
On parle d’un manque de quelque 3000 logements abordables sur le territoire. « Il est temps que les élus retroussent leurs manches et prennent soin de leur population », lit-on dans l’article.
Juin 2001 – De nombreuses personnes âgées qui ne peuvent plus tenir maison ou de jeunes familles quittent Prévost pour aller s’établir à Saint-Jérôme faute de logements à prix modiques dans notre municipalité…Ce projet se veut une première étape dans l’application de notre politique d’aide aux familles… Dans l’avenir, d’autres projets du genre pourraient voir le jour dans d’autres quartiers de la ville afin de satisfaire aux besoins de la population.
Pour une deuxième fois, le Journal s’était associé aux classes de secondaire I de l’école secondaire Cap Jeunesse..
Un cahier spécial de quatre pages a été produit avec la collaboration des enseignants Michèle Côté et Jean-Luc Chartrand : les publicités, les entrevues et le sondage sous le thème de la fête nationale ont été présenté dans cette édition de juin 2002. Les annonceurs ont aussi accepté que leur publicité soit réalisée par les élèves de secondaire I du profil Arts plastiques et Communications.
Juin 2002 – Les élèves de Cap Jeunesse présentent… – Les élèves ont fait une entrevue, produit un sondage et collecté les résultats, réalisé des jeux, rédigé des textes et conçu les publicités. Cette activité répond à la fois à la vocation communautaire du Journal et dans un même temps aux objectifs du cours d’Arts plastiques et Communications.