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Elle sera candidate aux élections municipales de Piedmont
Émilie Corbeil – Déjà en mars, Nathalie Rochon annonçait qu’elle briguerait le poste de mairesse pour un nouveau mandat. Le Journal s’est entretenu avec elle afin de connaître ses motivations, les réalisations accomplies et celles qu’elle compte accomplir d’ici 2025.
L’envie de servir à nouveau
D’entrée de jeu, madame Rochon précise avoir toujours l’envie de servir ses concitoyens. Un mandat étant bien vite passé, plusieurs projets arriveront à leur terme dans les prochains mois, d’autres dans les prochaines années. Elle souhaite pouvoir voir les projets qu’elle a entrepris se concrétiser.
Fière de ce qui a été accompli
C’est sans cacher sa fierté que madame Rochon énumère certaines réalisations qui ont occupé son premier mandat.
D’abord, les enfants de Piedmont ont pu retourner dans les écoles de Saint-Sauveur, alors qu’ils avaient été dirigés vers Sainte-Adèle par ordre de la Commission scolaire quelques années auparavant. Ce retour a vivement amélioré la vie de plusieurs familles.
Aussi, elle a participé à la collaboration des neuf maires de la MRC qui a permis d’approuver le projet de complexe sportif et d’en entreprendre la construction. Il y avait bien 20 ans déjà que ce projet était sur la table sans qu’un terrain d’entente n’ait été trouvé. La situation actuelle montre particulièrement à quel point la mise en branle du projet était critique : la récente flambée des prix l’aurait probablement rendu irréalisable s’il avait encore traîné.
La Municipalité s’est par ailleurs beaucoup modernisée – communications grâce aux cahiers et à la page Facebook, cafés-causeries et brunchs des nouveaux arrivants. Plusieurs commerces trouvent le territoire attractif : « Piedmont s’est beaucoup rapprochée de ses commerçants et elle attire de superbes commerces ».
Côté environnemental, madame Rochon parle des démarches qui ont été faites afin de favoriser le transport actif, du stationnement incitatif négocié avec les Sommets Saint-Sauveur, du règlement restreignant l’usage des pesticides, du bannissement des sacs plastique qui entrera en vigueur ce mois-ci. Les événements tenus par la Municipalité sont désormais écoresponsables. Le parc Gilbert-Aubin est devenu un sanctuaire pour les monarques et accueille aussi quelques ruches urbaines. Les poules urbaines, bien que le règlement n’ait toujours pas été adopté, sont permises sur le territoire.
La qualité de l’eau de la rivière du Nord demeure une préoccupation. Des travaux de protection des berges ont été et seront effectués dans un avenir proche. Des études sont en cours concernant le ruissellement des eaux de pluie et Piedmont a agi afin de permettre aux propriétaires possédant des installations sanitaires vieillissantes de se doter d’un système à lampes UV alors que la superficie de leur terrain ne leur permet pas de construire un nouveau champ d’épuration. Les rues sont par ailleurs désormais nettoyées avec de l’eau non traitée.
Une partie du terrain du mont Olympia deviendra également propriété de la Municipalité, qui le protègera à perpétuité. Le passage devant notaire est attendu prochainement. Pour madame Rochon, il s’agit d’un legs important aux prochaines générations de Piedmontais. Cette acquisition, d’une superficie de plus de 40 hectares, garantira aux citoyens un meilleur accès à la Réserve Alfred-Kelly. Elle inclut par ailleurs une servitude à perpétuité du sentier Wizzard.
Pour la vie communautaire, il faut souligner la récente obtention d’une importante subvention de plus de 380 000 $ afin de réaliser le plan directeur du parc Gilbert-Aubin. Une salle polyvalente a également été acquise et jouera le rôle de salle communautaire, tout en accueillant les festivités du centenaire, qui ont également fait l’objet d’un travail en continu dans les dernières années.
Du pain sur la planche
Des dires de madame Rochon, il reste beaucoup à faire. Surtout, la refonte du plan d’urbanisme, qui sera entreprise dès que les circonstances le permettront. Le service de l’urbanisme étant débordé par l’arrivée d’un grand nombre de nouveaux résidents et le manque de stabilité au niveau du personnel, il est difficile de dire quand les consultations seront entreprises exactement.
Madame Rochon, questionnée au sujet de sa vision du territoire dans 15 ans, explique qu’elle souhaite que la municipalité reste comme elle est, avec une touche de modernisation supplémentaire. Elle soutient que sa connaissance du territoire lui permet de bien saisir les enjeux qui se présentent, alors que la demande est très forte et risque d’engendrer une pression considérable sur de nombreux espaces verts qui demeurent à ce jour privés.
Consciente du désir des citoyens de ne pas voir Piedmont devenir une banlieue ordinaire, elle souligne l’importance de continuer à protéger le plus de territoire possible et de, justement, revoir le plan d’urbanisme afin qu’il protège mieux les paysages et l’environnement.
Elle indique également que le périmètre urbain devrait être réviser afin d’inclure la partie sud de la route 117. Les accès à l’aqueduc, à l’égout et au gaz y sont possibles et il serait souhaitable de concrétiser la mission commerciale de cet axe stratégique du territoire.
Le plan d’urbanisme pourra aussi identifier les lieux nécessaires à la concrétisation d’un réel plan de transports actifs. « Il reste beaucoup de choses à faire. Je n’ai pas le choix de continuer ! »