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État de la situation au CISSS des Laurentides
Émilie Corbeil – En date du 14 janvier dernier, le CISSS des Laurentides faisait un état des lieux concernant la pandémie. La période actuelle, qualifiée comme la dernière droite d’un long marathon, présente ses défis particuliers, notamment parce qu’il devient évident qu’un certain relâchement a récemment provoqué une hausse des cas, malgré les directives nationales de santé publique. Les temps sont difficiles, mais on insiste sur l’importance capitale de maintenir nos bonnes habitudes.
Les milieux de vie particulièrement touchés
Les CHSLD, les ressources intermédiaires et de type familial ont été durement touchés par la récente hausse des cas. Au 14 janvier, 16 établissements étaient en éclosion active. Pour rappel, un milieu de vie est considéré en éclosion si au moins deux résidents sont atteints. C’est donc dire que plus de 16 établissements présentent au moins un cas actif. Au total, ce sont 59 résidents qui sont malades.
Un Noël difficile
Dr Éric Goyer, directeur de santé publique, a expliqué que les employés du CISSS avaient eu très peu de répit pendant le temps des Fêtes, la région enregistrant environ 1000 nouveaux cas par semaine. Présentement, les données fluctuent énormément, oscillant entre 100 et 200 nouveaux cas par jour. Il est aussi trop tôt pour évaluer les effets des mesures prises à partir du 25 décembre dernier, mais on espère une stabilisation dans les prochaines semaines.
Il a par ailleurs tenu à remercier toutes les personnes qui respectent les consignes : « Chaque geste compte. Les derniers bouts sont les plus durs et je sais que c’est difficile, mais le vaccin s’en vient ».
C’est probablement la COVID
Dr Goyer a par ailleurs spécifié que, COVID à part, il n’y a que très peu de virus qui circulent dans la population à l’heure actuelle. Toutes les personnes qui ont des symptômes du rhume ou d’allure grippale devraient avoir le réflexe de s’isoler immédiatement et d’aller faire le test de dépistage : « Si quelqu’un a des symptômes du rhume ou de la grippe, c’est fort probablement la COVID ».
Situation hospitalière
Dans la région, 60 lits réguliers et 14 lits de soins intensifs ont été ajoutés et sont dédiés aux patients atteints de la COVID. L’occupation, au 14 janvier, était toujours dans les cibles avec huit lits de soins intensifs occupés, mais le nombre de lits a dû être augmenté à l’hôpital de Saint-Eustache.
Des opérations de délestage ont dû avoir lieu. En particulier, certaines chirurgies ont dû être retardées, provoquant une hausse des patients sur la liste d’attente, qui se trouvaient au nombre d’environ 7 900 au moment du point de presse. Mme Rosemonde Landry, PDG du CISSS, a expliqué au Journal que le personnel infirmier supplémentaire au chevet des patients aux soins intensifs provient en général de la salle de réveil en chirurgie, raison pour laquelle c’est ce département qui est le plus touché par l’augmentation des besoins aux soins intensifs.
On espère une reprise de service en chirurgie sous peu, mais comme la situation quant à la COVID demeure incertaine, il est impossible de dire à quel moment on peut s’attendre à un retour à la normale.
Complexes temporaires
Le CISSS des Laurentides s’est récemment doté de deux complexes temporaires, à Saint-Jérôme et à Saint-Eustache, érigés au coût de 19 millions de dollars chacun. Doté respectivement de 57 et 62 lits, leur achèvement était prévu pour décembre 2020.
Prévus pour accueillir la clientèle de chirurgie, le Journal a tenté de savoir s’ils étaient opérationnels, ainsi que les fins auxquelles ils allaient être destinés, considérant l’important délestage au département. Le CISSS n’a pas été en mesure de nous donner l’information avant la tombée.