- Échos du conseil de ville de Piedmont - 21 novembre 2024
- Échos du conseil de ville de Piedmont - 16 octobre 2024
- Échos du conseil de ville de Piedmont - 16 août 2024
Le prix Jérôme LeGrand pour leur engagement social et communautaire
Émilie Corbeil – Le 4 décembre dernier, la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Jérôme métropolitain dévoilait, dans le cadre de son Gala Zénith en ligne, les gagnants du prix Jérôme LeGrand, honorant à la fois le succès en affaires et l’engagement social et communautaire. Il s’agit du prix le plus prestigieux décerné chaque année. Le Journal s’est entretenu avec M. Benoît-Vincent Piché, co-propriétaire des IGA extra et IGA Express de Prévost.
Ça prend un village
D’entrée de jeu, Benoît-Vincent souligne l’importance du milieu dans leur histoire de réussite pour lui et son frère Dominic. – Mais aussi le soutien inconditionnel de leur père Richard, qui a travaillé 30 ans dans l’alimentation à Prévost, de leur mère et de leur tante, Françoise et Josée Desnoyers, dont l’entreprise, Le Salon de beauté chez Françoise, a pignon sur rue dans la ville depuis plus de 50 ans.
Ces années où Benoît-Vincent, gamin, a vu ses parents intervenir avec le Club Optimiste et toute la communauté prévostoise, construire des parcs, au temps où ces initiatives n’étaient pas du ressort de la Municipalité, lui ont donné envie de s’impliquer dans la vie communautaire.
Tout le support qu’il a reçu de la part de la Chambre de commerce, ainsi que des gens d’affaires et philanthropes de la région, qui ont agi à titre de mentors, a grandement influencé sa réussite et les choix qu’il a faits.
Les causes que les deux hommes soutiennent sont nombreuses. À ce sujet, Benoît-Vincent avoue « ne pas être bon pour dire non ». Lui et son frère ont été élevés dans un milieu préconisant le travail, l’intégrité et le partage. Ils incarnent maintenant ces valeurs pour le plus grand bien de leur communauté et des organismes qu’ils épaulent.
Au soutien de plusieurs organismes communautaires
Toujours présents pour le Club Optimiste, chapeauté par leur tante Josée, ils participent notamment à la traditionnelle course de boîtes à savon ainsi qu’au party d’huîtres annuel. Pour eux, Josée a toujours été un modèle d’implication.
Marcel Renaud, aussi très impliqué dans la communauté, a introduit les deux frères à certaines causes régionales du Club Richelieu. La dégustation annuelle des vins du monde au profit de l’hôpital de Saint-Jérôme est, selon Benoît-Vincent, un incontournable de l’automne.
Il y a aussi Pallia-Vie, l’organisme responsable de la maison de soins palliatifs de la Rivière-du-Nord, qui, par l’importance de sa mission, a su toucher Benoît-Vincent droit au cœur. Depuis cinq ans, il participe, conjointement avec monsieur Benoît Tellier et madame Maryse Lachance, des marchés IGA Robert Tellier, à l’organisation du Bal du printemps. Plus de 500 000 $ ont pu être remis à la Maison de soins grâce à ces événements. En 2020, ce sont 10 marchands IGA qui se sont unis pour présenter le Bal. Benoît-Vincent mentionne, que depuis 2019, il a l’honneur de siéger au conseil d’administration de l’organisme, présidé par madame Suzanne Fortin. Forcée de refuser autant de demandes qu’elle n’en accepte, la Maison Pallia-Vie offre des services d’une importance capitale. Benoît-Vincent juge que les besoins dans la région sont criants et que tout ce qui peut être fait pour les aider est extrêmement précieux.
Une Guignolée 2020 sans précédent
Au Marché IGA Piché, la Guignolée 2020 fut un franc succès. Les clients pouvaient acheter des sacs de denrées au montant de 10 $. Et, pour chaque sac, une valeur de 12 $ de denrées était redistribuée. Si, bon an, mal an, entre 300 et 400 sacs étaient achetés par les années passées, cette année, ce sont quelque 1200 sacs qui ont été remis à la Maison d’entraide de Prévost : une valeur de 14 000 $. À ce sujet, Benoît-Vincent est sans équivoque : « Les gens de Prévost ont le cœur sur la main ».
Être un modèle
Benoît-Vincent est encore considéré comme un jeune entrepreneur. « Mais plus pour longtemps », selon ses dires. Il réfléchit aux suites à donner à son aventure, il prépare sa relève. Déjà, ses filles participent activement à la vie communautaire : « Elles n’ont pas eu le choix ! », souligne-t-il. Il souhaite également coacher d’autres jeunes entrepreneurs à la manière dont il a lui-même été coaché.