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Des travaux de voiries qui font la joie des citoyens
Jacinthe Laliberté – Depuis le 17 août, circuler à Sante-Anne-des-Lacs est beaucoup plus laborieux La réfection du chemin Sainte-Anne-des-Lacs en est la principale raison. À cela s’ajoute la reconstruction du stationnement municipal ainsi que la construction du nouveau pont qui surplombe l’autoroute.
« Ça y est ! » Exclamation, assurément, utilisée par les résidents de la municipalité, le 16 septembre, à la vue de la première strate d’asphalte disparaissant dans la machinerie lourde déjà installée pour la réfection du chemin de Sainte-Anne-des-Lacs.
Au moment d’écrire ces lignes, les travaux prévus seront, assurément terminés, confirmation faite par le directeur général Jean-Philippe Gadbois, lors d’une entrevue de dernière minute.
Une brève rétrospective
Les évènements nous ramènent plus de dix ans en arrière lors de la première demande de la Municipalité qui fut envoyée le 12 avril 2010, au ministère des Transports (MTQ). Par la suite, un nombre incalculable de résolutions adoptées par le Conseil et une multitude de demandes formelles et informelles auprès de ce dernier sont restées lettre morte.
Le 10 avril 2019, soit dix ans plus tard, date pour date, trois Annelacois ont déposé une pétition de 1 611 signatures. Les commentaires de citoyens sur le réseau social Facebook, plus précisément sur la page « Spotted Sainte-Anne-des-Lacs », font foi de l’importance que ceux-ci ont accordée à cette démarche citoyenne. Le MTQ a finalement répondu à la Municipalité qui se faisait de plus en plus insistante.
Les travaux
L’ensemble des travaux de voiries effectués a été décrit comme suit par le directeur général : la réfection de cinq parties du chemin par l’entreprise LEGD; les travaux de réparations dans la côte du chemin, non prévus au devis technique initial et après la découverte d’irrégularités lors des travaux d’excavation précédents, réalisés par les employés du MTQ.
De plus, à la demande des responsables du chantier du MTQ, la Municipalité est intervenue pour procéder au retrait des ornières dans le but de faciliter le déneigement et améliorer la sécurité des usagers de la route au cours de l’hiver.
Le directeur général confirme que le coût des travaux sera, évidemment, supérieur au montant initial de 99 993 $. Selon l’entente signée entre les deux parties, Municipalité et MTQ, la totalité des dépenses sera défrayée par le ministère.
Comme les travaux effectués, cette année, ont dépassé les attentes de la Municipalité, il serait surprenant, selon l’analyse du directeur général, que le surfaçage complet se fasse comme prévu l’an prochain. La reconstruction complète du chemin serait, possiblement, réalisée en 2025. La Municipalité prévoit, déjà, acheminer une demande qui serait fort appréciée des résidents : l’ajout d’une zone piétonnière pour la partie principale du chemin, soit à partir du lac Guindon.
En définitive, ces travaux ont indubitablement apporté leurs lots d’inconvénients; mais quel bonheur que de rouler sur une route sécuritaire !
Le nouveau stationnement municipal
Les travaux du stationnement municipal au coin des chemins Sainte-Anne-des-Lacs et des Noyers ont commencé le 17 août. Normalement, ils ne devaient durer que quatre semaines. Dû à des inconvénients hors du contrôle des différents entrepreneurs, ils s’étendront sur une plus longue période qui, pour l’instant, est indéterminée.
« Il n’y aura pas de dépassement de coût puisqu’il n’y a eu aucune mauvaise découverte. Le montant reste toujours de 241 000 $ », de conclure le directeur général.
Les aménagements prévus
Les boîtes aux lettres furent relocalisées du côté est de la rue des Noyers sur un terrain attenant au parc de jeux. Une allée piétonnière a été prévue pour assurer le lien entre le début de la Loken et le parc Henri-Piette, peut-être le début de l’aménagement d’une zone piétonnière complète pour le noyau villageois.
Quatre places ont été réservées pour des voitures électriques avec borne. L’emplacement de la station de lavage pour les embarcations a été prévu dans le contrat, mais l’acquisition des équipements n’en faisait pas partie. Le service de l’Environnement sera, donc, responsable de la rendre opérationnelle l’été prochain.
Les camions de la quincaillerie Boyer, qui étaient souvent en transit, ne pourront plus utiliser le stationnement municipal. Ceux-ci s’attribuaient un droit non convenu avec la Municipalité. Le transfert des écoliers se poursuivra au parc Henri-Piette, la configuration du nouveau stationnement étant incompatible avec des manœuvres sécuritaires pour les écoliers.