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Unité de dépistage mobile à Sainte-Anne-des-Lacs
Jacinthe Laliberté – La semaine dernière, le Québec a franchi le seuil de 20 cas par million d’habitants, seuil de tolérance, pour ainsi dire, que s’était fixé le gouvernement. La longue fin de semaine de la fête du Travail faisait craindre une potentielle recrudescence de cas. Un relâchement plus important que celui déjà constaté était à prévoir.
Pour l’instant, les hautes instances de la santé publique canadiennes et québécoises ne parlent pas d’une deuxième vague, mais plutôt d’une recrudescence. Cependant, elle lance un signal de prudence.
Quant au Québec, celui-ci est en mode intervention. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a présenté quatre paliers d’alerte :
1. Vert : vigilance
2. Jaune : préalerte
3. Orange : alerte modérée
4. Rouge : alerte maximale
Pour l’instant, la région des Laurentides se situe au niveau du premier palier c’est-à-dire au niveau vert. Celui-ci indique que les mesures de protection individuelles (lavage des mains, port du couvre-visage couvrant le nez et la bouche ainsi que la distanciation sociale) doivent être maintenues et que la vigilance est de mise partout.
En date du 3 septembre, les municipalités de Piedmont et de Sainte-Anne-des-Lacs de la MRC des Pays-d’en-Haut ainsi que de Prévost de la MRC de la Rivière-du-Nord ont moins de cinq cas actifs chacune.
Le dépistage avec ou sans symptômes, une mesure importante
Nonobstant les résultats peu élevés du nombre actif de cas, suivre le conseil du ministre Christian Dubé et du Dr Horacio Arruda, directeur de la Santé publique du Québec, qui ne cessent de répéter l’importance de passer le test de dépistage, permettra d’agir plus rapidement pour éviter la propagation de la maladie.
Mais au-delà, cette prévoyance devient rassurante pour soi et pour ceux que l’on côtoie.
Dans les Laurentides, les quatre cliniques désignées d’évaluation et de dépistage situées à Boisbriand, Sainte-Agathe-des-Monts, Mont-Laurier et Saint-Jérôme sont accessibles avec ou sans rendez-vous. Il est toutefois préférable de prendre rendez-vous pour éviter les files d’attente.
La clinique de Saint-Jérôme qui avait été temporairement fermée après la confirmation de quatre cas positifs chez le personnel, a ouvert à nouveau ses portes le 2 septembre.
L’Unité de dépistage mobile à Sainte-Anne-des-Lacs, un exemple à suivre
Le 25 mai dernier, la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSS LAU) a annoncé le déploiement d’une unité mobile de dépistage de la COVID-19, sans rendez-vous, pour la région des Laurentides, et ce, dans le but de répondre adéquatement aux besoins de sa population.
Le dimanche 23 août, cette unité mobile de dépistage s’est installée dans le stationnement du Centre communautaire de Sainte-Anne-des-Lacs pour accueillir les Annelacois qui désiraient passer le test de la COVID-19. Ce test pouvait être fait à l’auto ou en personne et prenait une dizaine de minutes.
Selon l’infirmière en chef présente, plus d’une centaine de personnes se sont prévalues de ce droit. « Ce fut une très bonne journée, on est très satisfait. Une grande partie des personnes qui se sont présentées l’ont fait à titre préventif. »
Cette unité roule sept jours sur sept. Trois infirmières, un infirmier et une personne pour assurer la sécurité ont reçu les citoyens de 9 h à 16 h 30. Cette clinique mobile a la capacité d’effectuer environ 100 tests par jour.
« Nous fonctionnons selon la demande. Tout change tout le temps, puisque nous ne sommes certains de rien », a tenu à expliquer cette infirmière.
Aller passer ce test peut être stressant, mais l’accueil convivial et rassurant des infirmières a transformé ce moment un tant soit peu désagréable en une intervention rapide et tolérable. Comme les autorités demeurent inquiètes, le dépistage est recommandé pour les personnes de tous âges, avec ou sans symptômes.
Pour toute information supplémentaire, consultez le site Internet du CISSS des Laurentides.