Julianne, championne de vélo

Julianne Sarrazin, très concentrée, descend à toute vitesse dans un parcours qui la mènera à la victoire. D’ailleurs, le maillot « leader » qu’elle porte indique qu’elle a été la plus rapide dans six des sept compétitions de la série Coupe du Québec. – Photo courtoisie
Jacinthe Laliberté
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Jeune passionnée de vélo chez les juniors

Jacinthe Laliberté – Julianne Sarrazin, jeune athlète en vélo de montagne, ne cesse de cumuler les victoires. Âgée de 17 ans, la Prévostoise a remporté, pour une deuxième année consécutive, le titre de Championne québécoise chez les juniors. L’an prochain, elle se retrouvera avec les élites. Son rêve, rien de moins que les Jeux olympiques.

Étudiante au Cegep de Saint-Jérôme en Sciences de la nature, Julianne a enfourché son premier vélo à l’âge de cinq ans. Suivant ses deux frères dans le parc de la Coulée, c’est par eux qu’elle a été initiée à ce sport. Intrépide, elle en a rapidement eu la piqûre. 

Tout comme pour ces derniers, la compétition devint rapidement une passion. Elle fit ses débuts à l’âge de six ans, dans la catégorie Bibitte. Déjà, elle s’imposait.

Étudiante en sport-études, vélo de montagne, à la polyvalente de Saint-Jérôme, il lui fut possible de s’entraîner tous les jours. Les entraîneurs de ce programme sport-études et ceux du club de vélo des Pays-d’en-Haut-PG, dont elle est membre, lui ont prodigué des conseils judicieux qu’elle a su mettre en pratique à chacune des compétitions.

L’été, elle roule sur les routes de différentes régions des Laurentides et l’hiver, elle s’adonne au fat bike et au ski de fond. Tout pour s’améliorer et lui permettre d’atteindre de nouveaux sommets et les buts qu’elle s’est fixés. 

Le vélo de montagne cross-country, seule discipline à figurer au programme olympique, fut, sans aucune hésitation, le choix sur lequel Julianne s’est arrêtée d’autant plus qu’elle y excellait.

Une étoile montante en descente

La coureuse a participé à plusieurs types de compétition de vélo de montagne, mais rapidement, elle a opté pour la descente. Ses onze années de compétition l’ont amenée aux quatre coins du Québec où elle a pu mettre à profit ses talents.  

En 2017-2018, double championne canadienne en version cross-country de vélo de montagne, elle n’eut de cesse de cumuler les titres. 

Cette année, une nouveauté, le Championnat québécois et la série de Coupes du Québec se dissocient. Qu’à cela ne tienne, Julianne a participé aux deux évènements. Gagnante de six Coupes Québec sur sept, elle a présenté un cumulatif de points qui l’ont située en tête d’affiche dans la catégorie junior. 

Au cours de cette saison qui se terminera, pour elle, en octobre, elle a accumulé les victoires : première place du Premier programme double de la série Coupe du Québec en cross-country (XC); championne québécoise chez les juniors pour la deuxième année consécutive au Cham-pionnat québécois de cross-country olympique (XCO) et finalement, maillot de leader qu’elle a porté tout au long de la course du Championnat démontrant ses qualités de coureuse de vélo de montagne.

La cycliste, très déterminée, a donc atteint le but qu’elle s’était fixé à l’âge de 15 ans : participer aux Championnats du monde junior en style cross-country. Non seulement elle y a participé, mais elle en est aussi revenue victorieuse.

Un avenir prometteur

L’an prochain sera une année chargée de défis pour Julianne. Accédant à la catégorie U23 et élites, ses objectifs, selon elle, seront moindres. « La catégorie U23 se retrouve seulement aux Championnats canadiens et à la Coupe du monde. Les autres coureuses seront plus vieilles que moi et je devrais apprendre d’elles », mentionne-t-elle avec assurance.

Quelques compétitions sont encore à venir pour terminer sa saison de course. Pour se divertir et se garder en forme, elle participera, début octobre, à une compétition cyclo-cross où elle devra faire un parcours sur un vélo de route chaussé de pneus plus gros. La course se déroulera sur du gazon et dans la boue. De quoi en amuser plus d’une !

Après ces onze années de compétition, la passion ne l’a pas quittée. Peut-on lui prévoir une place dans l’équipe canadienne qui la mènera aux Jeux olympiques ? Comme le dit le vieil adage : « C’est en roulant sa bosse qu’elle y arrivera. » Le rêve deviendra-t-il réalité ? Son parcours, à ce jour, semble indicateur d’un succès futur.

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