Les Fermanian accueillent les cinéphiles

Cinema pine - journal des citoyensLe gérant du cinéma Pine, Perry Fermanian
Lyne Gariépy
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Le cinéma Pine est ouvert

Lyne Gariepy  Les cinémas peuvent, depuis le 3 juillet dernier, recevoir à nouveau les cinéphiles. Les Fermanian ont donc le plaisir de vous accueillir au cinéma Pine de Sainte-Adèle, un pilier depuis 77 ans, mais avec de nouvelles mesures sanitaires.

En effet, pour éviter les risques de transmission de la COVID-19, la stérilisation des mains est obligatoire à l’arrivée, tout comme la distanciation sociale. Le port du masque, lui, est fortement recommandé, tout comme l’achat de billet en ligne, lors duquel on réserve non seulement nos billets, mais aussi nos sièges, donc notre emplacement. De plus, un maximum de 50 personnes est permis par salle, et un espace de 2 bancs est respecté entre chaque personne, couple ou famille, qui eux peuvent évidemment s’asseoir ensemble pour profiter d’un bon film.

Pour ce qui est de la sélection, plusieurs classiques sont au rendez-vous au cinéma Pine, tels les Star Wars et les James Bond. Du côté des nouveautés, le premier film québécois à sortir depuis la pandémie, Target Number One (Suspect numéro un, vf), est en salle depuis le 10 juillet. C’est un suspense écrit et réalisé par Daniel Roby. Il s’agit de son cinquième long métrage en carrière, après Dans la brume, Louis Cyr, Funkytown et La peau blanche. Target Number One, en partie tourné à Bangkok en 2018, se situe en 1989, alors qu’un journaliste canadien (Josh Hartnett) enquête sur les circonstances de l’arrestation puis l’emprisonnement d’un jeune québécois (Antoine-Olivier Pilon) en Thaïlande. Inspiré de L’affaire Alain Olivier. À venir bientôt, Mon cirque à moi, film québécois mettant en vedette Patrick Huard, Sophie Laurin et Robin Aubert.

Perry Fermanian nous explique

Lorsqu’interrogé au sujet de la réouverture du cinéma, le gérant Perry Fermanian, nous a confié avoir connu une première fin de semaine décevante. La belle météo pourrait y être pour quelque chose. Tout comme le manque de nouveautés américaines. En effet, M. Fermanian nous a expliqué que les cinémas dans certains états majeurs des États-Unis n’étant pas rouverts (pandémie oblige), par exemple à New York, les distributeurs attendent un moment plus propice à la sortie de leurs films, afin de maximiser leurs entrées, ce qui est logique. Ils repoussent donc la présentation de leurs œuvres, privant du même coup les cinémas canadiens, qui eux sont ouverts, de nouveautés. Et les cinéphiles veulent, bien évidemment, des nouveautés.

Mais tout n’est pas sombre : grâce à une belle sélection de classiques et aux dernières nouveautés d’avant la pandémie, le cinéma Pine a tout de même bien tiré son épingle du jeu, en ayant les meilleures entrées pour les Laurentides, devançant Saint-Jérôme et Saint-Eustache. Et obtenant, proportionnellement au nombre de salles, des entrées équivalentes ou supérieures au Cinéma Banque Scotia Montréal, un des tops 3 au niveau des entrées au Canada.

De plus, bonne nouvelle pour les amateurs de films européens, le processus des droits qui ralentissait l’arrivée de ces films dans nos salles aurait été assoupli, permettant d’entrevoir une accélération des possibilités de nouveautés de ce côté-ci de l’Atlantique. Tout comme de nouvelles sorties québécoises pareront bientôt nos écrans.

M. Fermanian tient à assurer la clientèle du cinéma Pine qu’ils sont ouverts et qu’ils comptent bien le rester. « C’est une dure période à passer,  mais nous sommes confiants de remonter la pente, et lorsque les cinéphiles seront prêts à retourner au cinéma, nous comptons bien être là pour eux. », dit-il. Alors, lorsque vous aurez envie d’aller voir un film, pensez à encourager notre cinéma local, parce que : « ce n’est pas pareil au cinéma ! »

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