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Plusieurs cas de la COVID-19 rapportés
Émilie Corbeil – Le 8 juillet dernier, Sylvain Pomerleau, directeur général adjoint à la santé physique, à l’enseignement et à la recherche au CISSS des Laurentides, a accordé une entrevue au Journal. L’éclosion récente à l’hôpital de Saint-Jérôme tient lieu, selon lui, de rappel à l’ordre : le déconfinement a selon lui amené un certain relâchement dans la population.
L’importance du dépistage
Malheureusement, le relâchement général dans la population, qui ne touche pas seulement les Laurentides, mais bien tout le Québec selon M. Pomerleau, a causé un désintérêt pour le dépistage depuis un mois et demi. Il s’agit pourtant d’une mesure phare en santé publique qui permet de suivre l’épidémie et de prendre les décisions appropriées, en plus de veiller à diminuer la contagion, puisque chaque cas avéré fait l’objet d’une enquête et d’un suivi.
Monsieur Pomerleau a toutefois indiqué au Journal que la courbe, dans les Laurentides, n’est pas en hausse de manière significative pour l’instant, malgré une certaine variabilité journalière. L’histoire ne dit toutefois pas si, derrière l’apparence d’une épidémie sous contrôle, ne se cache pas une hausse importante des cas qui ne font pas l’objet d’un dépistage.
Une situation précaire
À l’hôpital de Saint-Jérôme, en date du 8 juillet, on comptait 75 patients et 30 membres du personnel atteints. Les unités touchées ont été mises en isolement et un dépistage massif parmi les employés commençait le jour même et était prévu pour durer trois jours.
M. Pomerleau nous a dit craindre que ce dépistage ne porte préjudice à une situation déjà difficile au niveau des ressources humaines. Puisque plusieurs employés risquent d’être testés positifs malgré une absence de symptômes, il est possible que le CISSS manque de personnel dans les prochaines semaines. Le coronavirus est par ailleurs différent des virus plus connus qui peuvent causer des éclosions dans les centres hospitaliers. La gastroentérite, par exemple, provoque une absence de quelques jours seulement, alors qu’un employé atteint du coronavirus sera souvent absent pour deux semaines entières.
Intégrer les mesures au quotidien
Pour plusieurs, le retour à la vie active rend le respect des directives de santé publique plus difficile. Le temps manque, on se hâte à faire les courses et on oublie de garder nos distances. Les parents de jeunes enfants, à la fin des classes, ont vite compris l’impossibilité de leur faire garder leurs distances à la plage ou au parc. Ils s’inquiètent aussi de la socialisation de leurs enfants alors que le simple fait de jouer avec des amis est considéré comme une menace.
Pour M. Pomerleau, il est primordial que les gens comprennent que plusieurs mesures de prévention peuvent être intégrées à la routine ordinaire du quotidien sans pour autant tomber dans la paranoïa.
Les enfants peuvent jouer au parc et dans les modules de jeux sans problème. Il suffit que les parents apportent un peu de gel hydroalcoolique et s’assurent de désinfecter leurs mains avant et après le jeu. Le masque peut et doit être porté dans les situations où une distance de deux mètres est difficile à respecter. Dans la majeure partie des cas, il suffit de le porter dans les commerces, qui sont pour la plupart climatisés, nous épargnant l’odieux de nous couvrir le visage en temps de grande chaleur.
Pour trouver les dates des prochaines cliniques de dépistage mobile de la COVID-19, SANS RENDEZ-VOUS – http://www.santelaurentides.gouv.qc.ca/sante-publique/maladies-infectieuses/covid-19-coronavirus/depistage-et-evaluation/