ABVLacs, malgré la pandémie

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Pas de chômage cet été

Ghislaine Van Berkom et Josée Plante – Même si l’Agence des bassins versants de Sainte-Anne-des-Lacs (ABVlacs) se doit, pandémie oblige, de reporter à une date ultérieure son assemblée générale annuelle qui devait se tenir au début juin, l’organisation ne chômera pas cet été.

Dès juin, l’ABVlacs recommencera, entre autres, à communiquer avec ses membres et anciens membres en diffusant des infolettres concernant la reprise des activités de l’Agence. 

Le nouveau site Web de l’ABVlacs, www.abvlacs.org, permet actuellement de visionner plusieurs vidéos de courte durée sur un éventail de sujets. Les intéressés pourront visionner au mois de juin une capsule vidéo sur les initiatives lancées par l’ABVlacs depuis l’été 2019 et, au mois de juillet, deux autres nouvelles capsules vidéo qui porteront sur le projet du lac Ouimet, qui est un projet de recherche dont l’objectif était de déterminer si les importantes variations de niveaux du lac mettaient sa santé en péril et sur le projet de recherche sur la restauration des lacs Caron et Johanne.

Un des points importants pour l’ABVlacs est de continuer à protéger l’ensemble des lacs de Sainte-Anne-des-Lacs contre le myriophylle à épi. Il est important de noter qu’une fois établi dans un lac, on ne peut plus le déloger et il devient difficilement contrôlable même si on y investit des sommes importantes. Selon le reportage de Radio-Canada (juillet 2019) qu’on trouvera sur le site Web de l’ABVlacs, cette plante nommée « plante zombie » s’était propagée dans au moins 190 lacs québécois. 

L’ABVlacs mise sur l’information pour protéger ses lacs de cette plante dite « catastrophique ». Si la population est informée, elle prendra les bons moyens pour éviter d’introduire cette plante dans nos lacs. En effet, tous les usagers d’un lac sont responsables de la propagation de cette plante envahissante. Il suffit d’un petit fragment de cette plante introduit dans un plan d’eau par une embarcation qui n’a pas été nettoyée et qu’on amène sur un lac lors d’une visite, ou même d’un jouet d’enfant ou d’équipement aquatique, quel qu’il soit, pour contaminer le lac et le condamner à plus ou moins long terme. Cette plante envahissante transforme votre lac en jungle aquatique qui rend toute activité nautique difficile et dé-sagréable. En consommant des quantités énormes d’oxygène, tout ce couvert végétal finit par tuer le lac.

À Sainte-Anne-des-Lacs cet été, on continue de mettre en pratique l’expression « mieux vaut prévenir que guérir ».

Visitez le site Web à l’adresse www.abvlacs.org. L’équipe de l’ABVlacs est certaine que vous y trouverez de l’information pertinente et intéressante.

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