Mais qu’est-ce-qui nous arrive

Journal des citoyens - monique guay
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Monique Guay – Nous nous sommes mis sur pause depuis plusieurs semaines maintenant. Des files d’attente pour l’épicerie, pour la pharmacie des gens stressés, impatients et inquiets qui attendent leur tour pour faire le plein de nourriture ou pour aller chercher leurs médicaments.

Dernièrement, les masques ont commencé à apparaître. Des flèches au sol nous indiquent la voie à suivre pour ne pas s’entrecroiser. Les fameux deux mètres à ne pas oublier. Il est maintenant tatoué dans ma mémoire. Ouf ! Un peu d’air pour souffler, moi qui ai toujours eu un esprit positif, je me sens comme sur une autre planète. J’ai donc eu envie de partager avec vous notre façon de vivre le confinement. Je sais que les gens sont inquiets, ils ont peur, mais cette situation peut aussi se vivre avec positivisme. Dans mon cas, je suis confinée chez moi avec mon conjoint depuis le début de la pandémie. Ma fille, pour sa part, vivait le confinement avec son conjoint à Montréal. Les deux en télétravail avec mes deux petits-fils de 4 et 7 ans. Vous imaginez facilement leur détresse… Nous avons donc décidé, pour le bien-être des enfants et des parents, que ma fille emménage chez moi avec les petits pour lui permettre de travailler pendant que je veille sur eux. Je suis heureuse de leur offrir un environnement agréable, nous avons fait le choix de nous serrer les coudes et d’apporter bonheur et réconfort à tout mon petit monde. C’est merveilleux de voir les enfants jouer dehors, s’amuser et rire. Évidemment, ce n’est pas simple, ça bouscule nos habitudes, mais je constate que ça nous rapproche. Je joue à cache-cache, j’avais oublié combien c’était amusant. Nous dansons, nous chantons et je raconte des histoires. Je me transforme en enseignante pour le plus vieux. En fait, nous revenons aux sources, à l’essentiel que nous avions oublié. Nous prenons le temps de vivre une journée à la fois. Nous apprenons à nous apprécier les uns les autres. Même si les nouvelles concernant la pandémie ne sont pas rassurantes nous demeurons confiants. Le beau temps reviendra, ça va bien aller !

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