Échos du Conseil de Ville de Piedmont

Louise Guertin

Assemblée régulière du 3 juin 2019 à 19 h

Un « trou/affaissement » qui est apparu à l’automne chemin de la Rivière toujours pas réparé. Depuis avril, lors des inondations la chaussée, chemin de la Rivière, s’est affaissée et le passage des véhicules réduit à une voie. – Photo : Laurent Arel

Pour une 13e année consécutive, le Conseil accueillait une mairesse d’un jour, élève de 6e à l’Académie Lafontaire, Élizabeth Thibeault a su bien mener l’ordre du jour et ainsi appuyer le Conseil devant une salle comble.

Urbanisme

Après moult rebondissements, le changement de zonage (757-62-19 : zone C-4-266) chemin Avila a été approuvé. Aucun citoyen n’a signé le registre pour s’opposer aux modifications d’usages. Paysagement Gariepy pourra s’installer dans l’ancienne ferme Auger en respectant les dispositions particulières  de la zone exigées par résolution.

Le Conseil a approuvé la construction de deux bâtiments de sept unités multifamiliales pour la phase III du Nordais avec des mesures pour atténuer le bruit aux futurs résidents telle l’utilisation de Fibrociment, de verre triple pour les fenêtres et de portes pleines. La résolution suggère le moins de déboisement possible afin de ne pas augmenter le bruit. De plus, l’entrepreneur devra soumettre un plan d’aménagement paysager par une firme professionnelle indiquant les arbres coupés, et les arbres plantés d’essences indigènes.

On a approuvé une dérogation mineure pour la reconstruction d’entrepôts sur les mêmes fondations pour l’entreprise sise au 185-189, ch. du Moulin. On a également approuvé plusieurs projets de rénovation extérieure.

Contrecoup des inondations

La mairesse, Mme Rochon, a fait une mise à jour relative aux inondations d’avril. Une portion de la chaussée du ch. de la Rivière s’est affaissée, on a donc réduit la circulation à une voie, sur une courte distance. Mme Caroline Asselin, la directrice générale, a précisé que les plans sont prêts et les travaux pour réparer les dommages commenceront dès l’émission de l’autorisation par Transport Québec. Au moment de mettre sous presse, l’approbation n’a toujours pas été reçue.

Un citoyen a attiré notre attention sur un autre affaissement dans le même secteur, présent depuis l’automne, qui pourrait être causé par une fuite d’eau. Questionnée après l’assemblée sur l’origine du problème et des délais à réparer, la DG a promis de faire un suivi.

Sur le même tronçon, la Munici-palité a haussé la chaussée avec du gravier pour permettre le passage des résidents au plus fort de la crue. Ce matériau produit un nuage de poussière à chaque passage d’un véhicule. C’est fort incommodant pour les riverains. Mme Asselin a confirmé au Journal qu’il est prévu d’ajouter, sous peu, un « abat poussière » et que le rehaussement de la chaussée demeurera.

Les dommages subis autant par les citoyens que par la Municipalité sont admissibles à des indemnisations en déposant sa demande auprès du ministère de la Sécurité publique. Pour les citoyens qui auraient besoin d’être secondés pour compléter les formulaires, on peut téléphoner à la Municipalité pour obtenir de l’aide. De plus, le Conseil a approuvé une ponction de 20 000 $ du fonds d’urgence pour couvrir des dépenses non prévues.

Eaux pluviales

Trois résidences du ch. Hervé seraient aux prises avec un débordement des eaux pluviales. Le Journal a demandé à la mairesse quel est l’état de la situation dans ce secteur.

Mme Rochon a indiqué que la Muni-cipalité a été informée lors de pluies abondantes, fin avril, d’une accumulation anormale d’eau sur un terrain. Il y a eu intervention du ministère des Transports (MTQ) parce qu’un ponceau était obstrué. On a eu plusieurs échanges avec le MTQ qui a procédé à une étude pour analyser l’écoulement des eaux et qui est sur le point de proposer une solution.

Sur le site d’Environnement Québec, on indique que : « le développement du territoire contribue à l’augmentation des surfaces imperméables et, par conséquent, à l’augmentation des eaux de ruissellement. Cela a pour effets d’augmenter la rapidité des apports vers les cours d’eau récepteurs et de modifier le régime hydrique naturel de ceux-ci (…, inondation plus importante, augmentation de l’érosion, etc.). De plus, ces eaux véhiculent une charge non négligeable de polluants. Néanmoins, elles sont généralement rejetées directement dans les cours d’eau récepteurs sans aucun traitement. »

On prévoit également un projet d’aménagement au Parc du chemin du Pont pour circonscrire l’érosion des berges.

Plusieurs autres points ont été soulevés, mentionnons que le Conseil a approuvé l’octroi du contrat pour le remplacement d’une conduite d’aqueduc boul. des Laurentides, entre le ch. du Pont et ch. des Cascadelles, à la firme Sigouin Pipeline pour la somme de 272 494 $, taxes incluses. Une partie des coûts sera assumée par les entrepreneurs Lutfy et Sylco pour leurs projets respectifs.

print