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Dynamisme à son meilleur
Jacinthe Laliberté – Le samedi 8 juin avait lieu l’assemblée générale de l’ABVLACS sous le signe du dynamisme, une équipe qui croit en sa mission.
Tout près de 80 personnes ont assisté à cette assemblée qui s’est déroulée au Centre communautaire de Sainte-Anne-des-Lacs, une rencontre où la protection des plans d’eau et les dangers qui les guettent furent mis en perspective.
Pour une atteinte des objectifs : le partenariat
Selon M. Dalzell, président de l’ABVLACS, diriger un tel bateau nécessite une participation de tous assurant ainsi la garantie d’une atteinte des buts fixés. Celui-ci l’a démontré en présentant, dès le début de la rencontre, les chefs de lacs ainsi que leurs assistants témoignant, ainsi, de l’importance de leur rôle. Chaudement applaudis, ils étaient nombreux à recevoir cette reconnaissance bien méritée.
M. Dalzell a, par la suite, souligné le partenariat avec ses principaux bailleurs. D’un, la Municipalité, défraie tous les coûts des analyses en laboratoire des treize lacs. De plus, elle paie une partie du salaire de l’agente de liaison (10 000 $), intervenante sur le terrain.
De deux, la MRC des Pays-d’en-Haut, finance, par le biais de subventions, des projets comme celui de la station de lavage d’embarcations (5 695 $).
Finalement, il aborda la problématique de l’adhésion des membres. Leur contribution est, sans contredit, un revenu essentiel pour l’ABVLACS qui est dans l’obligation, cette année, de payer une partie du salaire de l’agente de liaison (4 000 $). Malheureusement, le nombre de membres ne cesse de diminuer. « Peu de citoyens non riverains se sentent interpellés, pourtant nous travaillons pour l’ensemble de la population et non seulement pour les riverains », a expliqué Marc Chartrand, un des administrateurs.
Des innovations
Une action en attente – Une demande de subvention pour une station de lavage d’embarcations se veut une des principales actions pour contrer le myriophylle à épi, une plante aquatique exotique envahissante, un danger imminent pour les lacs du territoire. Ce projet pilote est, cependant, conditionnel à ce que la demande de financement soit accordée par la MRC des Pays-d’en-Haut.
Une nouveauté – Un calendrier établi sur dix ans, élaboré en collaboration avec des scientifiques/biologistes, indiquera la fréquence à laquelle l’ABVLCS inscrit chacun des lacs au RSVL (Réseau volontaire des lacs) dans le but de ne pas oublier de plans d’eau quant à l’échantillonnage des tests dont les résultats sont évalués en laboratoire.
Une approche innovatrice – Des séances de sensibilisation, auprès des jeunes des camps de jour Olier, de l’Avenir, Country club lac Marois et Magico Parc, seront présentées sous forme de jeux sur le milieu aquatique.
Sommairement, le travail de l’agente de liaison, Émilie Secours se décrit comme ceci : procéder à la caractérisation des plantes de cinq lacs, poursuivre les herbiers aquatiques, soutenir les chefs de lacs, et finalement assurer une présence au kiosque d’information de l’ABV LACS lors de journée thématique.
Comme sensibilisation, des mini-conférences
À la fin de l’assemblée, il y a eu la présentation de deux ateliers. L’un venait expliquer les résultats des différents tests d’eau et leur corrélation avec le vieillissement d’un lac (eutrophisation), l’autre démontrait le réel danger qu’est le myriophylle à épi qui, selon les experts, n’est plus qu’à quelques kilomètres de nos lacs. Pour concrétiser ce danger, une affiche indiquait les lacs de Prévost qui en sont déjà atteints.
En terminant, John Dalzell a souligné que l’ABVLACS se confirme, encore et toujours, dans son rôle de gardienne du slogan « La nature à l’état pur » adopté il y a quelques années par la Municipalité.