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Débat des candidats à Prévost
Carole Bouchard – Le 11 septembre dernier, l’organisme Pour une école secondaire à Prévost a invité les quatre candidats aux élections provinciales de la circonscription de Prévost à venir présenter leur point de vue et leurs engagements sur la famille, l’éducation, la mobilité et le développement local.
D’entrée de jeu, les candidats sont tous d’avis qu’une nouvelle école secondaire est nécessaire à Prévost. Ils saluent l’engagement et l’implication du groupe qui les a invités et reconnaissent la valeur de leur démarche. Ils ont mentionné que cette école, en plus d’offrir un auditorium et une bibliothèque, réduira le temps passé par les élèves en autobus et augmentera le temps alloué avec leurs parents et à d’autres activités.
L’enfant au centre des préoccupations
La candidate de Québec solidaire, Lucie Mayer s’est présentée comme une personne engagée dans tous les milieux où elle évolue; c’est-à-dire comme enseignante, musicienne et militante. Elle rappelle que le projet d’une nouvelle école secondaire date de 19 ans et n’a jamais abouti sous les gouvernements précédents. Elle croit que la venue d’une telle école ne peut avoir que des répercussions positives pour la communauté. Québec solidaire prévoit redonner aux Municipalités plus de pouvoir et désire développer avec eux des outils collectifs bien pensés.
Elle mentionne que son parti offrira la gratuité scolaire du CPE au doctorat. Qu’elle est consciente qu’il y a des enfants en difficulté à qu’il faudra prévoir des prestations particulières pour leur permettre d’évoluer et s’inquiète du niveau de décrochage des enseignants : «1,6 milliard $ qui a été coupé entre 2010 et 2016.», a-t-elle rappelé.
En s’adressant à l’assemblée, Mme Mayer a déclaré : « Comme je serai à l’écoute et aux services des citoyens, je porterai votre parole à Québec. »
Choisissons d’investir dans l’avenir de nos enfants
Paul Saint-Pierre Plamondon, candidat pour le Parti québécois s’est décrit comme étant une personne dédiée, combative et proche des gens : « Donner moi une chance d’aller à l’Assemblée nationale pour rétablir la confiance entre les électeurs et la politique », a-t-il lancé avec enthousiasme.
Il a immédiatement rassuré l’assemblée en expliquant que son parti avait déjà budgété la construction d’une école secondaire… « mais qu’une école, ce n’est pas seulement du béton, il faudra prévoir le statut de cette école et un budget pour des professionnels ». Il suggère de joindre un comité universitaire qui pourrait être consulté pour développer les meilleures pratiques. « Une telle école doit se faire avec une participation citoyenne accrue dans la gouvernance », a affirmé M. Plamondon.
« Ce serait complètement irresponsable de parler de l’avenir de nos enfants sans parler de la lutte contre le réchauffement climatique », et pour cela il faut développer le transport en commun, le covoiturage, le télétravail, plus de véhicules électriques, assainir nos lacs et rivières et protéger nos parcs.
L’expertise est ici dans la communauté
La candidate de la Coalition Avenir Québec, Marguerite Blais a porté le dossier de l’organisme Pour une école secondaire à Prévost à son chef François Legault et celui-ci a répondu : « Au cours du premier mandat, on commence à construire ». Mme Blais considère que la communauté sait ce dont elle a besoin comme école et que le travail de cet organisme en est la preuve.
Elle s’inquiète des iniquités pour le soutien financier aux enfants handicapés : « Alors que la famille d’accueil reçoit 44 000 $, la famille de l’enfant ne reçoit que 25 000 $. En plus, seulement 50 % des parents qui ont un enfant handicapé reçoivent 962 $ mensuellement, la CAQ va corriger cette injustice ».
Mme Blais a à cœur de développer une politique nationale des proches aidants. Elle ne comprend pas non plus qu’il n’y ait pas de résidence pour les personnes âgées autonomes dans la circonscription de Prévost. « Il faut une maison des ainés au même tarif que le CHSLD et ajouter 2600 places d’ici 2021 », a- t-elle annoncé comme un engagement de son parti.
Une école de proximité est nécessaire
«J’ai grandi dans les Laurentides, je suis une fille du nord, je représente la nouvelle génération en politique», voilà comment s’est présentée Naomie Goyette, candidate pour le Parti libéral. Elle a rappelé que le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx est venu à sa demande rencontrer l’organisme le 18 juin dernier et qu’il était ouvert à l’idée. Il était impressionné par le rapport produit par l’organisme et des arguments qui s’y trouvaient pour justifier la construction d’une nouvelle école secondaire : « Le document préparé par le comité a des arguments solides…».
Elle fait remarquer que les ressources pour les personnes handicapées après 18 ans sont trop rares dans la région et que des projets novateurs existent sur la Rive-Sud de Montréal, desquels ils fraudaient s’inspirer
Elle considère que le travail des OBNL de la région est essentiel. Elle s’engage à fournir une personne afin d’alléger le fardeau administratif et ainsi leur permettre de se concentrer sur leurs réalisations. Un autre engagement : celui de collaborer à la mise en place d’un campus pour les étudiants athlètes afin de les soutenir dans la poursuite de leur réussite éducative. Elle estime que notre région est riche de ces espaces pour la pratique de plusieurs sports de plein air. « En plus, un tel campus créera de l’emploi », a-t-elle ajouté.