Pandora 24, 150 coureurs

Mathieu Pagé
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La canicule ne les a pas arrêté

Mathieu PagéPour une 5e édition, la Pandora 24 a débuté le samedi 21 juillet sous un soleil caniculaire de juillet. Plus de 150 coureurs, hommes et femmes, ont bravé la chaleur pour courir le parcours de 10 km dans massif des falaises de la réserve naturelle Alfred-Kelly, aménagé pour l’événement.

 

 

Organisé par le CRPF, la course fait lieu de levée de fonds par l’organisme dévoué à la protection de la faune et la flore du territoire.

Le Journal s’est rendu le 21 juillet dernier à la gare de Prévost, point de départ et de ravitaillement de la Pandora 24. L’ambiance était à la fête, même à 21 h, avec la musique et les joyeux supporteurs qui ne manquaient pas d’encourager chacun des coureurs qui terminaient une boucle. Les coureurs pouvaient s’inscrire en groupe ou solo.

C’est depuis 10 h le matin que les coureurs parcourent le sentier de 10 km. L’objectif : en faire le plus de tours à l’intérieur de 24 heures. Pourquoi ? « Je ne sais même pas ! Je viens de dire à ma femme que ça ne me tente plus ! », nous dit en riant un coureur en pause. Il a fallu beaucoup de courage et volonté aux coureurs et coureuses pour affronter le soleil et la chaleur étouffante de samedi.

Pour ce coureur, la Pandora 24 a quelque chose de spécial, de plus intimiste. Le parcours est superbe et l’ambiance est différente. De plus, un parcours de 3,5 km pour les enfants est aussi organisé. Il nous raconte qu’un enfant l’a encouragé pendant la journée avec un petit coup de poing sur la cuisse – un encouragement du genre tough love, pour l’empêcher d’abandonner.

Avec déjà 50 km de parcouru à 21 h, lui et son équipe se préparaient pour la nuit qui arrive. « Il y a quelque chose de magique la nuit, les lucioles nous suivent pendant qu’on court » Des glow stick étaient disponibles au poste de ravitaillement en forêt, un élément de plus qui rend la course de nuit féérique.

La Pandora 24 s’inscrit dans une série d’événements organisés par le CRPF, qui utilise les fonds amassés pour soutenir ses activités de conservation de la faune et la flore d’un large territoire des Laurentides. Vous pouvez consulter le profil de l’organisme, réalisé par le Journal le mois passé.

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