Bibliothèque à SADL

Jacinthe Laliberté
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Pas seulement un rêve, un projet de communauté

Jacinthe Laliberté – Le 16 juin s’est tenu une assemblée citoyenne au Centre communautaire de Sainte-Anne-des-Lacs. Elle se voulait une rencontre d’information au sujet du projet de la bibliothèque.

Plus d’une soixantaine de citoyens ont assisté à cette rencontre. Plusieurs conseillers étaient présents dont M. Normand Lamarche qui présenta l’historique de la bibliothèque. La première vit le jour en 1974 dans le sous-sol de l’église et l’actuelle bibliothèque fut construite en 1991.

Un moment prévu pour l’inscription pour les résidents qui ont assisté à l’assemblée citoyenne.

Pourquoi une bibliothèque ?

Mmes Julie Filion de Réseau BIBLIO et Valérie Lépine, nouvelle directrice de la bibliothèque, ont présenté et commenté l’étude d’opportunité commandée pour réaliser la mise à jour des besoins et l’état de la situation.

D’entrée de jeu, Mme Julie Filion a défini la « bibliothèque 3e lieu ». Les citoyens ont besoin, plus que jamais, d’un lieu de rencontre qui leur permettra de socialiser. La « biblio-thèque 3e lieu » se veut cet endroit en plus d’être un lieu de culture, d’étude, d’apprentissage, de détente, en d’autres termes un lieu de vie.

La population annelacoise présente des caractéristiques socio-économiques avantageuses : elle augmente de façon appréciable, est scolarisée et bien nantie. Ce sont des indices qui montrent que les résidents de la municipalité seraient des consommateurs de services culturels.

Les citoyens ont eu la possibilité de s’exprimer et de demander des précisions.

Ses forces et ses faiblesses

L’étude démontre que la bibliothèque actuelle ne répondait plus aux normes gouvernementales depuis plusieurs années, sa superficie de 119 m2 étant en deçà de la norme de 333 m2.

Mme Filion précisa les besoins fonctionnels que requiert la bibliothèque actuelle : augmentation de l’espace pour de l’animation surtout pour les enfants (heure du conte), pour la lecture et le travail personnel; amélioration de l’accès au bâtiment pour les personnes à mobilité réduite et espace plus grand permettant une circulation intérieure pour ces personnes qui, en ce moment, est impossible.

Présentement, selon elle, les employés se débrouillent avec cet espace restreint. L’exiguïté du lieu ne permet pas l’intimité nécessaire à un service de qualité; la circulation entre les étagères est difficile et les rayons surchargés de livres superposés, faute d’espace, représente un danger potentiel pour les usagers et les employés.

Mais aussi des points positifs. La bibliothèque offre des heures d’ouverture au-delà des normes; dispose d’une bonne collection permettant un prêt de plus 4,2 livres par personne; 1 060 résidents sont abonnés. Pour être au goût du jour, s’ouvrir aux nouvelles technologies numériques devient un aspect à considérer.

Au regard de tous ces éléments, Mme Filion a émis le constat suivant : les ressources humaines sont, incontestablement, en nombre insuffisant pour bien répondre aux besoins des abonnés, promouvoir la culture et rendre possibles tous les attributs d’une bibliothèque comme 3e lieu.

« Il faut offrir des services pour les tous les groupes d’âge. Tous doivent y trouver leur compte des tout-petits aux aînés sans oublier nos jeunes étudiants qui ont besoin d’équipements modernes », ajoute la mairesse.

Coût du projet

Mme Laroche annonça que le coût d’une nouvelle construction s’élèverait à 932 400 $, ce qui serait moins élevé qu’un agrandissement. Une demande de subvention maximale sera déposée au ministère de la Culture et des Communications qui couvrirait 40 % du montant, une subvention que nous n’aurions pas si nous ne faisons qu’une rénovation. La Municipalité devrait donc débourser un montant minimal de 559 400 $, ce qui représente un une participation annuelle à la taxe de 16,41 $ pour une maison d’une valeur de 300 000 $, et de 32,82 $ pour une autre d’une valeur de 600 000 $, un engagement sur vingt ans.

Plusieurs sites ont été envisagés pour une future construction. L’important serait de la situer au cœur du village. Le terrain qui vient d’être acheté au coût de 156 000 $ servira de stationnement.

Pour la mairesse: « Ce n’est pas seulement un rêve, mais un projet de communauté. »

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