Échos du Conseil de Ville de Prévost

Yvon Blondin

Séance ordinaire du conseil, lundi 14 mai 2018, à 19 h 30.

Monsieur le maire débuta la séance avec les faits saillants du rapport financier de l’année 2017 déposé par un vérificateur externe. En conclusion, nous avons terminé l’année avec un surplus de 706 680 $. Les droits de mutation, les nouvelles constructions, ainsi que des bénéfices résultant de la collecte sélective ont aidé à bonifier le surplus.

La MRC de la Rivière-du-Nord a fait cession des droits d’usage d’un terrain de 8 millions de pieds carrés se situant de part et d’autre de la rivière du Nord et délimité à l’ouest par l’autoroute. Une excellente nouvelle pour Prévost ! Le potentiel récréotouristique pourra y être exploité au maximum, et ce, pour le bonheur des Prévotois. Chez les plus âgés comme moi, on se souviendra qu’à la construction de l’autoroute, en 1963, le projet d’un parc flottait déjà dans l’air. Eh oui, plus de 50 ans se sont écoulés pour que le tout se concrétise.

Monsieur le maire Germain répondit à la question d’un citoyen, qui lui fut posée à la séance d’avril sur l’utilisation d’eau potable pour le lavage des rues. La réponse est que les camions utilisés ne peuvent s’abreuver qu’à des bornes-fontaines, car il ne sont pas équipés de pompes autonomes.

Une pétition fut déposée pour que la création de potagers en marge avant d’une résidence soit autorisée.

Un avis de motion fut présenté. Cet avis mentionne que certaines rues, après étude de faisabilité, pourraient devenir « rues de jeux libres », là où les jeunes pratiqueraient des activités diverses et des sports. Un minimum de 60 % des résidents devrait approuver le changement pour que le tout se réalise.

La tonte de gazon des espaces verts a été accordée à la firme Paysagiste R.B. pour la somme de 82 931 $. Et pour les terrains de soccer, la compagnie Pelouse Santé veillera à leur bon entretien pour un déboursé de 43 581 $. La compagnie P.M. Fabrication fournira l’enrobée bitumineuse au coût de 29 646 $.

La Ville de Prévost se dirige vers l’éclairage Del pour nos luminaires extérieurs. Une somme de 12 000 $ sera consacrée pour une étude de transition. Une période de 7 à 8 ans sera nécessaire pour amortir les coûts de changement via l’économie d’électricité réalisée. Prévost veut éviter l’erreur que certaines villes ont faite en optant pour un éclairage trop intense.

Un sondage sera effectué visant l’asphaltage des rues Brosseau, Charbonneau, Yannick et Eugène. Si le tout va de l’avant, les propriétaires paieraient 20 % de la facture et le fonds général 80 %.

Un beau projet a été présenté qui  nous ramène à l’hiver que nous venons de quitter. Monsieur Pierre Hébert, résident du Clos-des-Mûres, désire que ce chemin soit décrété « rue blanche ». Ici, nous parlons d’éviter les épandages de sel et de l’utilisation de très peu d’abrasifs sur un fond de neige durci. Monsieur Hébert n’y voit que des avantages : économie de sable et de sel à l’achat, moins d’engorgements des réseaux pluviaux, ainsi qu’un nettoyage minimal au printemps. Vingt et un des vingt-deux résidents ont appuyé ce projet-pilote. À suivre.

La campagne « Bac brun » mise sur pied par notre ville, en 2017, fut un tel succès que Recyc-Québec utilisera certains éléments de la campagne et qu’une somme de 10 000 $ sera remise à notre ville. Le maire Germain félicite l’administration ainsi que le conseil précédent pour cette initiative.

Questions du public

Monsieur Germain Beauséjour, rue Beauséjour. Ce citoyen demande au maire de compléter les derniers 275 pieds de sa rue, qui sont dans un état lamentable. Monsieur le maire était au fait du dossier.

Monsieur Robert Richer, Clos-des-Petits-Monts, s’est questionné quant à l’utilisation d’une chargeuse pour le ramassage du sable sur sa rue, qui, selon lui, faisait un travail médiocre. Le maire sembla étonné de cette pratique.

Monsieur Gabriel Therrien, rue de la Station. Ce citoyen en a assez de voir les bacs à ordures de toutes les couleurs exposés en permanence le long des rues et prie le conseil d’agir pour rétablir la situation.

Monsieur Georges Carlaveris, après avoir appris que la Ville construira une passerelle sur le chemin du Lac-Écho à proximité de la rue des Moulins, demanda à ce qu’une autre passerelle soit érigée sur ce même chemin près du pont du ruisseau du lac Écho.

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