- Jour du souvenir - 22 novembre 2024
- Élections de Piedmont - 22 novembre 2024
- Grand Prix zéro GES - 18 octobre 2024
Des adieux touchants au papa d’un ami
Michel Fortier – Notre collaborateur Luc Brousseau a perdu son père, un homme qui lui a inspiré le respect des autres, l’honnêteté, le goût du travail bien fait, l’empathie, l’amour de la famille et ne pas craindre d’être différent. Des qualités qu’on lui reconnaît bien aisément.
Luc a laissé ces mots pour décrire son père : « Le vaisseau qui lui avait été donné pour son passage dans ce monde ne lui convenait plus… il a dû l’abandonner pour poursuivre son chemin […] Une des grandes leçons que je tire de son enseignement, c’est que l’approche stratégique est plus forte que l’interdiction […] J’ose espérer qu’il m’aura transmis suffisamment de sa sagesse pour que, comme lui, je puisse en faire profiter à tous ceux qui gravitent autour de moi. »
Son frère Guy a témoigné de son père comme suit : « Si tu avais été cuisinier, nous aurions souvent mangé du pain blanc trempé dans les œufs crus à la cassonade arrosé de sirop d’érable et probablement un petit dessert pour l’accompagner. Ou encore un steak d’orignal que tu chassais ou un doré que tu pêchais. Si tu avais été musicien, il y aurait eu au programme de la flûte pan, du piano et du bongo. Tous joués dans la plus grande harmonie. Si tu avais été cinéaste, tu aurais sans conteste produit des chefs-œuvres classiques de science-fiction inoubliables comme Le Seigneur des Anneaux, La guerre des étoiles et Avatar que tu affectionnais particulièrement. Mais tu n’as pas eu à pratiquer tous ces métiers pour m’épater, papa. Tu as su poser un regard tendre sur chacun de nous et nous inspirer […] Papa, toi qui m’as élevé et aimé, qui m’as tellement appris, qui m’as enseigné la tolérance et le respect […] Ton départ a laissé un grand vide qui, je l’espère, sera comblé par l’application de tes enseignements et par la perpétuation de ta mémoire à travers tes valeurs : le respect des autres, l’honnêteté, le goût du travail bien fait, l’empathie, l’amour de la famille et le savoir être différent. »
Puis Linda, une amie, non-voyante et entrepreneure est venue témoigner du soutien indéfectible d’Albert. Et pour signifier la permanence de sa reconnaissance, elle a écrit : « J’ai écrit ton nom sur le sable, mais la vague l’a effacé. J’ai gravé ton nom sur un arbre, mais l’écorce est tombée. J’ai incrusté ton nom dans le marbre, mais la pierre a cassé. J’ai enfoui ton nom dans mon cœur et le temps l’a gardé ».
L’équipe du Journal offre ses condoléances à Luc Brousseau et sa famille pour cet homme qui lui a permis de développer ces remarquables qualités que tous ses amis peuvent tant estimer.