Café des élus

Michel Fortier
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Participation en direct, un succès de visibilité

Michel FortierAlors qu’une vingtaine de personnes s’étaient déplacées pour le Café des élus du 10 février dernier à l’hôtel de Ville de Prévost, il y en avait tout autant qui interagissaient en ligne. Au moment d’écrire ces lignes, près de 390 personnes avaient vu la vidéo, un succès de visibilité.

La plateforme disponible sur Facebook permet aux citoyens de participer en temps réel aux échanges, car la rencontre est filmée en direct. Les questions, commentaires et suggestions posés par les participants Web apparaissent au bas de l’écran et sont aussitôt repris par un conseiller dans la salle qui en fait la lecture. Cette formule semble plaire comme l’indique ce commentaire de Guylaine Desharnais : « C’est la première fois que j’assiste à une réunion en ligne, très intéressant et transparent. Bravo!». – En gros, voici les sujets qui ont été abordés durant cette rencontre.

Ordre du jour mercredi dernier

Le maire Germain rappelle que les ordres du jour des assemblées municipales sont disponibles sur le site de la Ville le jeudi précédent ladite assemblée, mais que cette fois, il était disponible la veille, soit mercredi 8 février pour l’assemblée du lundi 12 février. Cela devrait permettre aux citoyens intéressés d’avoir une meilleure idée de ce qui sera présenté lors de celle-ci.

Question réunion précédente – terrain de soccer

Le maire prend acte de la pétition relative à la sécurité publique d’un terrain soccer recouvert d’un gazon synthétique. Il s’avère que la proposition de déménager le terrain au parc RDN est une bonne idée, mais qu’elle n’est pas réalisable et que cela pourrait coûter plus de 500 000 $. Il admet que le Conseil est en réflexion, il a demandé aux fonctionnaires de brosser un tableau complet de la situation. « Au niveau de la santé publique, c’est pas mal réglé dans notre tête, c’est plus au niveau de la viabilité financière qu’on s’interroge. On tiendra une réunion des conseillers et des fonctionnaires en février afin de prendre une décision à ce sujet. »

Écho de la MRC – TAC

La maire a rappelé que le taxi collectif peut vous amener à Saint-Jérôme pour 5 $, mais du même souffle, il admet que le TAC MRC RDN souffre d’un manque flagrant de publicité et d’un mode de réservation difficile qui exigeait que celles-ci soient faites 24 h d’avance. « Je suis maintenant président de l’organisme et nous souhaitons réviser le mode de fonctionnement. » De petites mesures d’améliorations seront bientôt implantées telles que réservées sans tenir compte du délai de 24 h et que si une route est déjà ouverte, on vous ajoutera au courant de la journée. « J’ai rencontré quatre compagnies de taxi et ce qui s’annonçait être une réunion de confrontation est devenu un brainstorming positif comme j’aime bien le faire. Les compagnies de taxi sont ouvertes à la modernisation, et j’entrevois une belle entente de collaboration en perspective. » Il envisage plus de publicité sur réseaux sociaux et souhaite augmenter le ratio qui est actuellement de 1,2 personne par taxi afin de diminuer le coût moyen de transport. Fin février, le TAC tiendra une rencontre avec la MRC pour donner une nouvelle orientation au transport collectif.

On a aussi discuté d’amener un point de chute au Manoir l’Émeraude pour cette clientèle et d’installer des abribus. Le maire ne souhaite pas d’installations permanentes, il dit : « Nous sommes en période de transition au niveau du transport collectif, que peut-être pourrons-nous envisager des installations portables en attendant ».

Le déneigement

Le déneigement a été le thème central de la rencontre. Les échanges à ce sujet ont duré 30 minutes (pour une rencontre d’une heure). Le maire a débuté en annonçant que déjà 240 cm de neige sont tombés sur une moyenne hivernale de 220 cm, sans compter la pluie et le verglas. Il reconnait recevoir beaucoup de plaintes. Il précise que pour les deux entrepreneurs, le territoire serait nouveau, que ce n’est pas idéal, mais que ça ira pour cette année.

Le maire invite les citoyens à utiliser l’application Voilà pour les prochaines plaintes. Manque d’abrasif, déneigement mal réalisé, élargissement excessif sont au nombre des plaintes courantes. Le maire ajoute : « Prenez soin de Sonia, notre réceptionniste, c’est votre meilleure alliée, ne vous en prenez pas à elle ».

Le bulletin municipal et le Journal des citoyens

Le bulletin municipal Vivez Prévost sera transféré mensuellement dans le Journal des citoyens, afin de soutenir la presse écrite et communautaire de Prévost et de la région. « Cela apporte de petites économies, plus de flexibilité au niveau des parutions et on espère que ça augmentera le lectorat des deux publications. Ça devrait être positif pour les deux. Une plus grande place pour les organismes communautaires. », d’expliquer le maire. Même contenu, petites coupures dans le superflu et un plus pour les organismes et les initiatives locales.

École secondaire à Prévost

Le Conseil compte appuyer le projet d’une école secondaire à Prévost, avec une bibliothèque, des gymnases et des salles multifonctionnelles gérées par la Ville. Ce projet permettrait aux citoyens de Prévost de bénéficier d’une panoplie de services, en plus de venir donner du répit aux jeunes de Prévost qui doivent effectuer près de deux heures de transport par jour pour se rendre à la polyvalente de Saint-Jérôme. Il rappelle que les infrastructures du centre culturel et de l’église devront faire l’objet d’investissement monstrueux. Avec l’école secondaire, on souhaite un partage qui favorisera des usages communautaires. « M. François Legault est déjà très réceptif au projet, j’ai depuis lancé une invitation à tous les chefs de partis. J’attends avec beaucoup d’espoir leurs réponses. La Ville ne peut forcer le gouvernement, une mobilisation importante pourrait certainement faire la différence. », mentionne le maire.

Info Laurentides aurait publié un article qui laissait entendre que, d’après le député Marc Bourcier, Prévost aurait, en 2000, refusé de céder un terrain à la Commission scolaire. Le maire affirme que c’est faux, que l’auteur a été avisé et qu’aussi une lettre publique a été envoyée aux différents journaux afin de corriger cette fausseté.

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