Matières résiduelles

Karine Bourgeois, coordonnatrice SEL, Marie-Claude Lavoie, agente de liaison SEL, Caroline Beaulieu, conseillère, DEC; David Graham, député de Laurentides-Labelle; Sylvie Bolduc, présidente de SEL et DG de la SADC des Laurentides, Etienne Angers, Recyc-Québec; Renée Courchesne, administratrice SEL et DG du CAE Rive-Nord; Benoit Cochet, administrateur SEL et DG de la SADC Antoine-Labelle. Photo : André Bernier
Michel Fortier
Les derniers articles par Michel Fortier (tout voir)

Synergie de la récupération et usage des matières résiduelles

Michel Fortier

Synergie économique Laurentides (SEL), qui a tout juste un an d’existence, reçoit la somme de 110 000 $ de Développement économique Canada et la somme de 180 000 $ de Recyc-Québec.

L’organisme à but non lucratif a pour mission de maximiser la réduction des matières résiduelles et des gaz à effet de serre tout en offrant l’occasion aux entreprises participantes de réaliser des économies d’échelle grâce à la réutilisation des résidus rejetés par d’autres entreprises du territoire. C’est ce processus de jumelage et de partenariats ainsi créés entre les entreprises qui est appelé synergie économique.

David Graham, député de Laurentides-Labelles présentait l’annonce de la subvention de 110 000 $ au nom de Navdeep Bains, ministre  de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique pour les régions du Québec en vertu du Programme de développement économique du Québec.

Étienne Angers de Recyc-Québec a annoncé l’apport de 180 000 $ en soutien au SEL dans le cadre du programme Performance des ICI (industries, commerces et institutions) en GMR (gestion de matières résiduelles). Ce programme vise la transition des ICI vers une économie circulaire afin d’accroître leur performance au chapitre de la récupération et de la mise en valeur des matières résiduelles.

Symbiose industrielle et développement économique local

Pour l’équipe de SEL, le « déchet » n’existe pas en écologie industrielle: tout peut être mis en valeur. Par opposition au modèle industriel linéaire, le modèle circulaire remet en circulation les ressources par le réemploi, le recyclage et la valorisation. Ce dynamisme permet de multiplier les interrelations entre les organisations, et mieux encore, de créer de nouvelles activités économiques complémentaires.

L’OBNL a vu le jour en 2016 avec un lancement officiel en mai de la même année grâce à une initiative dynamique des SADC des Laurentides et d’Antoine-Labelle ainsi que du CAE Rive-Nord. Depuis, SEL s’est associée avec le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTEI), qui agit comme expert technique en symbiose industrielle. D’étroites collaborations sont en cours de création avec les huit MRC de la région des Laurentides et le projet a le vent dans les voiles.

print