- Contrôle animalier - 17 mai 2017
Pour une tolérance de la coexistence
Rose Proulx – Les municipalités de Prévost et de Piedmont ont une entente de services avec la SPCA Laurentides-Labelle en ce qui concerne la capture des chiens errants, alors que la municipalité de Sainte-Anne-des-Lacs préfère opter « pour une solution à la carte plutôt qu’un service clef en main ».
« Grâce à la politique sans euthanasie non essentielle de la SPCA Laurentides-Labelle, tout citoyen qui perd son animal et que ce dernier se voit ramasser par le contrôleur animalier, peut être assuré d’un délai d’au moins trois jours pour le récupérer. » Depuis 2015, la ville de Prévost a adapté son règlement aux exigences de la SPCALL visant les chiens dangereux de façon à ce qu’il n’y ait plus de discrimination portant sur la race. Grâce à cette modification, une entente contractuelle est donc en vigueur avec la SPCA Laurentides-Labelle, qui offre son service de cap-ture pour un nombre illimité de chiens errants ainsi que pour un total de 100 chats errants. Cette entente permet aux citoyens qui trouvent des animaux abandonnés ou perdus d’aller les porter à la SPCALL ou de les signaler à la ville sans avoir à débourser pour la prise en charge de l’animal. De plus, grâce à la politique sans euthanasie non essentielle de la SPCA Laurentides-Labelle, tout citoyen qui perd son animal et que ce dernier se voit ramasser par le contrôleur animalier, peut être assuré d’un délai d’au moins trois jours pour le récupérer. Si après ce délai l’animal n’est pas réclamé, il est simplement pris en charge par la SPCALL, et ce, à leurs frais.
À Piedmont
L’année suivant l’entente de service de la Ville de Prévost avec la SPCALL, soit l’année 2016, c’est la municipalité de Piedmont qui a adapté son règlement aux exigences de la SPCALL sur les chiens dangereux et qui jouit donc également d’une entente contractuelle avec la SPCALL.
Cette entente permet aussi l’accueil d’un nombre illimité de chiens à la SPCALL ainsi qu’un total de 10 chats. S’il y en a plus, ils seront pris en charge par la municipalité. Cette entente évite elle aussi aux citoyens de débourser des frais d’abandon d’une cinquantaine de dollars pour des animaux errants tout en garantissant aux propriétaires d’animaux égarés l’exclusion d’une euthanasie non essentielle.
À Sainte-Anne-des-Lacs
Quant à Sainte-Anne-des-Lacs, elle avait, il y quelques années, une entente avec le Service de Protection canine des Monts, mais ne voulant plus s’occuper de la gestion des médailles des chiens, elle ne fait dorénavant plus affaire avec un contrôleur. Pour cette municipalité plus champêtre, lorsqu’un chien errant est signalé, ce sont tous les employés de la municipalité qui sont mis à contribution pour récupérer l’animal. Une fois le chien ramené à l’hôtel de ville, on contacte alors un contrôleur animalier, la majorité du temps il s’agit de l’Inspecteur canin de Saint-Lin, pour qu’on vienne ramasser le chien au frais de la municipalité.
Sainte-Anne-des-Lacs souhaite plutôt laisser la responsabilité à ses citoyens de gérer leurs chiens tout en restant disponible pour eux au besoin.
L’impact du projet de loi pour le bannissement des pitbulls
Avec la polémique grandissante qui entoure les chiens de race pitbull, il y a de plus en plus de municipalités et de villes qui décident de les interdire. Ces chiens étant rangés dans la catégorie des chiens dangereux classe 1, ils sont dorénavant dans la mire du gouvernement québécois qui désire imiter nos voisins ontariens en les interdisant sur tout le territoire. Jusqu’à ce jour, chaque ville et municipalité a encore le choix de permettre ou non à ses citoyens de posséder un chien de type pitbull. Cependant, si le projet de loi 128 est adopté ainsi que le décret du ministre Coiteux, les villes et municipalités ne seront plus en mesure d’accepter ces races de chiens.