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Une deuxième édition haute en couleur
Alexandra Girard – Au bistro Uni-Verre, le 9 juin dernier, on apprenait que la formation Sept jours en mai signera le spectacle de clôture de la deuxième édition de Saint-Jérôme Folk. C’est en présence du maire Stéphane Maher et de la conférencière Mélissa Maya Falkenberg, qu’il a été possible de découvrir les grands noms qui feront du festival un incontournable cette année.
En épluchant la programmation du festival, notre attention se porte inévitablement sur la soirée du 18 août, où deux légendes de la musique folk québécoise se partageront la scène extérieure de l’amphithéâtre Rolland : Plume Latraverse et Stephen Faulkner. Les rumeurs racontent que les deux artistes interpréteront quelques chansons en un duo musical qui promet d’être mémorable. On surveillera également de près l’union particulière des univers éclatés et nonchalants de Bernard Adamus et Philippe Brach, le 6 août.
C’est donc, au grand plaisir de tous, que le centre-ville de Saint-Jérôme sera animé, du 5 au 20 août prochains, de mélodies parfois planantes, parfois entraînantes, d’artistes comme Philippe B, Daran, Thomas Hellman, Charles-Antoine Gosselin, Rosie Valland et Sept jours en mai, pour ne nommer que ceux-là. Sans oublier que tous les spectacles extérieurs seront gratuits – ce qui est un exploit en soi – et ouverts à tous ceux souhaitant célébrer la beauté de la musique folk qui «peut réellement changer une vie», a affirmé Mélissa Maya Falkenberg, journaliste et conférencière invitée durant le dévoilement de la programmation.
Le folk pour le peuple
Responsable des webradios folk et country de Radio-Canada, Mélissa Maya Falkenberg a coécrit, avec Jacques Blondin et Marie-Hélène Lebeau-Taschereau, le livre Québec Western. Passionnée par cette musique qui a marqué son enfance, la journaliste a expliqué que le folk se définissait, dans les années 60, par des chansons écrites par le peuple, pour le peuple dans le but de «raconter ce qui se passait». Selon elle, le folk québécois, qui tend vers le country et la douceur de voix féminines, a une touche singulière bien à lui qui le différencie de tout ce qui se fait ailleurs. Le Festival sera en ce sens une manière de mettre de l’avant le charme incomparable de cette musique, dont le peuple québécois s’est approprié l’essence même, et pour laquelle «les gens des Laurentides sont des fans finis», a déclaré le maire Maher.
Saint-Jérôme comme destination
En spécifiant que la Ville de Saint-Jérôme a investi 100 M$ afin de donner un tout nouveau visage à la municipalité, le maire Maher a ajouté que le centre-ville de Saint-Jérôme ne sera pas «un quartier des spectacles, mais bien un quartier des arts et du savoir». Ce qu’il espère, avec l’élaboration d’un festival comme Saint-Jérôme Folk, c’est que la ville devienne une destination, non seulement pour assister à des spectacles folk, mais pour découvrir des artistes talentueux et un courant artistique porteur d’histoire. «Croyez-moi, ce festival deviendra très gros, puisqu’on prend le temps de faire les choses comme il faut, mais surtout parce qu’on le fait, avant tout, pour les artistes», a déclaré le maire.
Quelques nouveautés seront également au rendez-vous pour cette deuxième édition du festival. Entre autres, le Musée d’art contemporain des Laurentides diffusera des projections vidéo sur la Maison de la culture et il y aura, au marché public de la ville, la troupe Danse To Go qui présentera des chorégraphies autour de l’univers maraîcher.