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Tour et détour
Luc Brousseau–Huit plongeurs québécois qui se rencontraient pour la première fois et qui avaient un niveau de formation différent se sont retrouvés sur une petite île du Honduras appelée Roatan, pour découvrir de nouveaux sites de plongée à l’endroit même où les pirates d’autrefois cachaient leurs butins dans des coffres au trésor.
Sachant qu’en plongée, tout peut arriver à tout moment, nos aventuriers sortent en bateau avec un capitaine expérimenté et un guide plongeur qui les accompagne sur chaque site. Les plongeurs sont jumelés deux par deux, tel que requis par leur certification PADI.
Première plongée, les conditions sont favorables, excellente visibilité et température de l’eau de 28°C. Soudainement, à une profondeur de plus de 70 pieds, un plongeur est paralysé par une crampe et ne peut plus nager. Deux autres plongeurs lui portent assistance, le maintiennent et le calment avant d’entamer lentement la remontée. À la plongée suivante, un des plongeurs éprouve de la difficulté à descendre, il peine à équilibrer la pression dans ses oreilles, avant de pouvoir rejoindre le groupe et pendant la plongée, un régulateur d’air défectueux oblige un plongeur et son binôme à écourter leurs plongées, sa quantité d’air étant insuffisante pour demeurer sécuritairement sous l’eau.
Toutes les plongées ne sont pas aussi éprouvantes que celles-ci, mais il y a un certain réconfort à savoir que chaque sortie donne l’occasion de mieux connaître son binôme ou d’en découvrir un nouveau, de créer ce lien de confiance qui permet de relaxer sous l’eau et de partager une expérience différente à chaque plongée.
En faisant partie d’un groupe de personnes ayant toutes une formation adéquate et avec des compétences différentes, le partage des connaissances se fait de façon naturelle et intuitive, et quand les plongeurs ne sont pas sous l’eau, ils ont toujours de belles histoires à raconter !