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Un deuxième et un troisième prix pour le Journal
Michel Fortier – Le Journal des citoyens a reçu deux distinctions pour des articles soumis au concours Les Prix de l’AMECQ qui se tenait le samedi 23 avril dernier, soit un 2e prix pour un article d’opinion de Paul Germain Faire renaître Shawbridge et un 3e prix pour une chronique de Marie-André Clermont Chronique d’une mort annoncée.
Le Journal des citoyens est membre de l’Association des médias écrits communautaire du Québec (AMECQ) qui regroupe 87 journaux communautaires au Québec. Cette association tient chaque année un congrès où elle organise son assemblée générale et un gala où sont honoré les meilleurs articles de l’année dans six catégories plus la meilleure photographie de presse et la meilleure conception graphique d’un Journal.
2e prix pour Paul Germain
Faire renaître Shawbridge de Paul Germain a obtenu un 2e prix dans la catégorie Opinion. Pour les juges des prix de l’AMECQ, l’article d’opinion permet à un auteur d’exprimer sa vision d’un évènement tel qu’il a été vécu ou perçu par ce dernier. C’est le point de vue personnel qui prime. Les textes doivent être clairs, simples, précis et, surtout, appuyés par une solide argumentation.
Pour Paul Germain « Revaloriser Shawbridge, c’est s’assurer qu’une vie de village reprenne racine. » Et c’est cette vitalité qu’il souhaite voir revivre, et comme il le dit si bien, remettre un village dans la ville.
3e prix pour Marie-André Clermont
Chronique d’un mort annoncée de Marie-Andrée Clermont a obtenu un 3e prix dans la catégorie Chronique. La chronique explique, interprète, commente et juge des sujets de tous ordres. Les chroniqueurs rapportent des informations et donnent des explications pratiques qui peuvent aider les gens à résoudre des problèmes quotidiens ou à réfléchir sur des sujets d’envergure.
En annonçant qu’il n’y aura plus de messe à la petite église de Sainte-Anne-des-Lacs, Marie-Andrée écrit que ce qui sera perdu, c’est l’appartenance à la communauté chrétienne de Sainte-Anne-des-Lacs, qui s’est tissée au fil des ans depuis 1940. Mais son témoignage s’ouvre sur l’esprit communautaire. Elle dit « Oui, je vais à l’église. J’ai besoin de me recueillir, de réfléchir, de m’unir à une communauté pour prier. Ceci dit, je comprends pourquoi la pratique religieuse a décliné. En tant que femme, j’ai longtemps rêvé qu’un virage soit pris pour faire place au sacerdoce féminin. »
Ces deux articles ont ceci en commun, ils témoignent d’une préoccupation communautaire et citoyenne et ils sont bien écrits, ouverts sur la réflexion et sur l’autre. L’équipe du Journal des citoyens les félicite.