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Bruno Laroche a été réélu au poste de préfet de la MRC Rivière-du-Nord en décembre dernier pour un second mandat de deux ans. Quel bilan fait-il de son premier mandat et quelles seront ses priorités futures ?
Rencontré en entrevue en janvier 2014 par le Journal, Bruno Laroche, maire de Saint-Hippolyte et nouvellement élu au poste de préfet, avait déclaré que ses objectifs principaux seraient de favoriser l’action concertée des maires de la MRC, de travailler sur le schéma d’aménagement et de militer pour que la MRC Rivière-du-Nord ait un préfet élu au suffrage universel, comme sa voisine la MRC des Pays-d’en-Haut. Il affirmait alors que les maires du conseil de la MRC Rivière-du-Nord semblaient tous d’accord avec le principe de ce type d’élection.
En entrevue avec le Journal le 9 mars dernier, M. Laroche a affirmé que le caucus avait désormais une vision plus inclusive et travaillait davantage en collégialité. Pour le Fonds de développement des territoires notamment, les maires avaient accepté de permettre à Saint-Jérôme d’avoir accès aux sommes allouées par ce Fonds, même si normalement cette Municipalité n’y aurait pas eu droit, compte tenu de sa taille.
Pour ce qui est du schéma d’aménagement, il n’est toujours pas terminé et les nouvelles règles du ministère des Affaires municipales et de l’occupation du territoire (MAMOT) risquent de retarder l’échéance du projet.
Bruno Laroche n’a pas pu modifier le mode de nomination du préfet. Il déclare qu’il en a discuté avec les autres maires, mais que ceux-ci ont eu une réaction « mitigée » à la possibilité d’élire le préfet au suffrage universel. Pour eux, un préfet élu de cette façon risquait d’ajouter un palier décisionnel supplémentaire. En outre, M. Laroche a précisé que la MRC avait « tellement de chats à fouetter » que cette question n’était somme toute pas vraiment prioritaire.
Le Journal a enfin voulu savoir la position du préfet face à l’organisme qui gère le transport adapté et collectif de la MRC Rivière-du-Nord (TAC MRC RDN). M. Laroche a dit qu’au départ, cet organisme devait surtout aider les personnes à mobilité réduite à sortir de leur isolement en leur permettant d’aller à Saint-Jérôme par exemple. Au cours des dernières années cependant, la mission semble s’être modifiée : le transport collectif accapare une plus grande partie du budget alloué à l’organisme que le transport adapté. Bruno Laroche déclare donc qu’il serait souhaitable de revoir l’objectif de l’organisme et de réfléchir sur le modèle à adopter.