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Le financement de la Route verte a été aboli par les libéraux à l’automne 2014 dans la foulée des mesures d’austérité. Depuis cette annonce, un grand nombre de citoyens, d’élus et d’organismes se sont mobilisés pour dénoncer cette coupure et demander au gouvernement de maintenir le budget annuel de 2,8 M$ pour sauvegarder le plus grand réseau cyclable en Amérique du Nord.
Cette mobilisation s’est entre autres concrétisée par le lancement de la pétition Sauvons notre Route verte en août dernier. À la fermeture de la pétition, 48000 personnes avaient signé la pétition.
C’est le 26 octobre que M. Clément Cardin, maire de Piedmont et président de la Corporation du parc linéaire Le P’Tit Train du Nord, a rencontré Isabelle Leblond, attachée politique de la ministre responsable de la région des Laurentides, Christine Saint-Pierre, pour lui remettre une copie de la pétition. Lors de cette rencontre, des intervenants de la région ont demandé à la ministre Saint-Pierre de faire les représentations nécessaires auprès du gouvernement du Québec afin de maintenir le programme d’entretien de la Route verte et de considérer les propositions déposées par Vélo Québec en juillet dernier.
Appui des députés du Parti québécois
Des élus du Parti québécois sont aussi intervenus en chambre à ce sujet. Ainsi, Sylvain Pagé, député de Labelle, porte-parole en matière de famille, sports, loisirs et saines habitudes de vie et responsable de la région des Laurentides, a présenté une déclaration le 4 novembre afin de demander au ministre des Transports, Robert Poëti de donner suite à la pétition.
Comme le rapportait le journal L’Information du Nord Vallée de la rouge le 5 novembre dernier, M. Pagé a déclaré que «couper un financement aussi profitable aux plans économique, touristique et de la santé publique est tout simplement insensé, voire inconcevable. Pour la région des Laurentides, cette piste cyclable représente un moteur économique essentiel avec des retombées de l’ordre de 68 M $ seulement pour 2014. Couper le financement qui permet d’entretenir la Route verte et notre Parc linéaire relève d’une vision comptable à courte vue».
Le député de Bertrand, Claude Cousineau, a quant à lui affirmé dans un communiqué de presse daté du 3 novembre que «seulement en ce qui a trait à la TVQ, elle [la Route verte] rapporte 30 millions $ par année. Investir 2,8 millions pour en récolter 30, c’est ce qu’on appelle être rentable ». Et il a ajouté : « Le National Geographic a classé la Route verte parmi les dix meilleurs réseaux cyclables au monde. Avec raison ! Qu’on pense à la Véloroute des bleuets, au P’tit Train du Nord, au Petit-Témis…Elle permet aux Québécois comme aux touristes de découvrir des sites formidables, sans compter qu’elle dynamise les régions. Et plus elle sera en bon état, plus les gens auront le goût d’enfourcher leur vélo. Couper un financement aussi profitable aux plans économique, touristique et de la santé publique est tout simplement insensé, voire irrecevable».