Mandat d’initiative bloqué par les libéraux

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Isabelle Schmadtke, avril 2009 – Le député de L’Assomption et porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement durable et d’environnement, Scott McKay, ainsi que le député de Prévost, Gilles Robert et le député de Labelle, Sylvain Pagé, sont déçus et déplorent que les députés libéraux aient refusé hier de tenir un mandat d’initiative sur la situation des lacs au Québec.

« J’ai proposé récemment aux députés de la Commission des transports et de l’environnement que l’Assemblée nationale se dote d’un mandat d’initiative, question de faire le point sur l’état des lacs et des cours d’eau au Québec. Or, hier, les députés libéraux ont jugé que le problème n’était pas suffisamment sérieux et ont rejeté l’idée », a indiqué Scott McKay. « C’est décevant et incompréhensible, car nous estimons que l’avenir de nos lacs et cours d’eau est très inquiétant. Celui-ci se dégrade chaque année et les répercussions sont multiples. Elles touchent autant le réseau économique, la santé publique que l’industrie touristique. Je crois qu’il y a urgence de s’y pencher plus sérieusement pour le bénéfice environnemental de la société québécoise », de conclure le député de Labelle.

Le député McKay souligne qu’il aurait été à propos de mesurer l’efficacité du Plan d’intervention sur les algues bleues vert 2007-2017, de consulter les partenaires impliqués en plus de vérifier l’état d’avancement de la recherche et de la diffusion des connaissances.

Pour sa part, le député de Prévost, Gilles Robert, se questionne sur la décision prise par les députés libéraux et plus particulièrement du député d’Argenteuil David Whissell qui a lui aussi voté contre la tenue du mandat : « Une des plus grandes richesses des Laurentides au niveau touristique est l’importance du secteur de la villégiature, considérant la présence des nombreux lacs sur son territoire. La protection de nos lacs passe par la mise en œuvre de plans garantissant la santé de nos cours d’eau. Il aurait été tout à fait pertinent que la Commission des transports et de l’environnement reçoive un tel mandat. », a conclu M. Robert.

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