Rivière du Nord : pollution confirmée

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Christian Bordeleau, juillet 2006 – Lors de la journée de l’eau qui s’est tenue récemment à Prévost, le Journal a procédé à l’analyse de la qualité de l’eau de la rivière du Nord. Au total, le Journal a collecté onze échantillons de la rivière à différents endroits, au même moment, histoire d’obtenir littéralement une «photo» de la qualité de l’eau de l’affluent. Regardons de plus près les résultats.

La mesure effectuée au niveau du pont Shaw est de loin la plus préoccupante. Un total de 660 coliformes fécaux (alias bactérie E-coli) a été recensé par 100ml. Dans le palmarès des streptocoques fécaux, le ruisseau situé en aval du restaurant McDonald’s et qui se jette directement dans la rivière la souille de 120 unités de streptocoques (comprend les streptococcus bovis, S. equinus, S. gallolyticus, S. alactoly- cus) par 100ml.

Une forte progression de coliformes fécaux est enregistrée entre la limite nord de piedmont (170 UFC/100ml) et le pont Gagliésie (470 UFC/100ml). Cette progression inquiétante se perpétue jusqu’à atteindre un sommet à la hauteur du pont Shaw de 660 coliformes fécaux (alias bactérie E-coli). Les mesures du Journal ont été effectuées par temps sec et aucun déversement extraordinaire, permis par le ministère de l’Environnement ou le ministère des Affaires municipal et régional, n’est à signaler. Il va donc sans dire que les fluctuations enregistrées au niveau de la concentration de bactéries pathogènes dans la rivière sont causées par les déversements humains non contrôlés. Ces déversements seraient donc en contravention avec les lois et règlements environnementaux tant municipaux que provinciaux.

Rappelons que les analyses indépendantes dont le Journal fait état dans ce dossier sont très conservatrices lorsque mises en perspective avec les résultats du Ministère de l’Environnement. En effet, les rapports font état de sommets alarmants, et ce, jusqu’à atteindre les 5000 unités de bactérie E-coli par 100ml durant la période 2000-2005.

¢ess données, obtenues à partir de prélèvements obtenus par le Journal et la Ville de Prévost, montrent des hausses inquiétantes de présence de coliformes fécaux (CF), et ce, dès le pont Gagliésie de Piedmont et dans des secteurs qui ne sont pas nécessaire- ment tributaires des usines d’épuration des municipalités. Comment pourrons-nous contrôler cette pollution si les Municipalités ne se préoccupent que de leurs rejets ?

Ces données, obtenues à partir de prélèvements obtenus par le Journal et la Ville de Prévost, montrent des hausses inquiétantes de présence de coliformes fécaux (CF), et ce, dès le pont Gagliésie de Piedmont et dans des secteurs qui ne sont pas nécessairement tributaires des usines d’épuration des municipalités. Comment pourrons-nous contrôler cette pollution si les Municipalités ne se préoccupent que de leurs rejets ?

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