Bureau de la députée Gaudreau

Député de Laurentides-Labelle, Journal des citoyensOuverture officielle du bureau de circonscription de la députée de Laurentides–Labelle, Marie-Hélène Gaudreau – Photo : Émilie Corbeil

Ouverture du bureau de circonscription Laurentides-Labelle à Sainte-Agathe

Émilie Corbeil – Le 21 février dernier avait lieu l’ouverture officielle du bureau de circonscription de la députée de Laurentides–Labelle, Marie-Hélène Gaudreau. Sis au 124, rue Principale Est, à Sainte-Agathe, il couvre tout le sud du territoire. Madame Gaudreau s’est montrée très touchée de voir tant de personnes à s’être déplacées pour l’événement.

Des enjeux régionaux aux enjeux fédéraux

D’entrée de jeu, Mme Gaudreau a tenu à souligner que, si, pour bien des citoyens les services de son bureau sont souvent abstraits, dans la réalité, ses actions sont bien concrètes. Entourée d’une équipe dévouée, elle invite les citoyens à ne pas hésiter à communiquer avec son bureau malgré qu’elle doive elle-même être présente à Ottawa la plupart du temps.

Porte-parole du vivre ensemble, ainsi que de la protection des renseignements personnels, de l’accès à l’information et de l’éthique, Mme Gaudreau sera particulièrement impliquée dans le dossier de la protection de l’identité, puisque quelques 30 millions de Canadiens seraient aujourd’hui à risque de se voir voler leur identité. L’exemple de Desjardins a d’ailleurs fait ressortir l’urgence d’agir.

Cela ne veut pas, par contre, dire que Mme Gaudreau n’est pas informée et concernée par d’autres dossiers tels que la protection de l’environnement ou le logement abordable. À ce sujet, elle soutient que chaque député se voit attribuer des dossiers particuliers, mais se fait un devoir de tenir les autres informés.

Motion sur l’assurance-emploi

Au fédéral, malgré la présence de 338 députés, Mme Gaudreau souligne qu’il est possible pour chacun d’entre eux de changer les choses. À preuve, son parti, pendant toute une journée, a récemment pu s’exprimer sur le devoir que le gouvernement a envers des milliers de contribuables victimes de maladies graves qui, après seulement 15 semaines de prestations d’assurance-emploi, sont largués par le système et laissés à eux-mêmes, sans revenus.

Lors de cette présentation, Mme Gaudreau a pu prendre la parole, insistant sur le fait qu’elle-même, à titre d’attachée politique entre 2009 et 2011, avait été témoin de gens qui étaient laissés sans revenus avant même d’avoir terminé leurs traitements de chimiothérapie.

Une motion a donc été présentée par le Bloc québécois, à savoir « Que la Chambre demande au gouvernement de faire passer les prestations spéciales de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 50 semaines dans le prochain budget, afin de soutenir les personnes atteintes de maladies graves, notamment le cancer ».

Tous les partis d’opposition ont uni leurs voix à celle du Bloc et la motion a été adoptée. La balle est donc dans le camp du gouvernement Trudeau.

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