Une année effervescente au MACL

Le directeur du Musée, Jonathan Demers, dévoile la programmation d’activités pour 207-2018 Photo : Valérie Lépine
Valérie Lépine
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Expositions, réflexions politiques, et pavillon mobile

Valérie Lépine – Le Musée d’art contemporain des Laurentides (MACL) dévoilait le 15 octobre dernier sa programmation d’activités pour l’année 2017-2018. Au menu : expositions, réflexions politiques, pavillon mobile, ateliers pour jeunes,  jardin communautaire et plus encore.

En plus d’être une institution de diffusion de l’art contemporain, le MACL tente de plus en plus de jouer un rôle actif dans la communauté et de tisser des liens avec les citoyens pour stimuler la réflexion, la création et l’engagement. Sa programmation 2017-2018 en est le reflet.

Expositions

Le MACL, en collaboration avec l’Université du Québec en Outaouais, inaugure une série de trois projets ayant une visée politique. Nommée Trilogie électorale et née de la conjoncture électorale québécoise (trois élections à date fixe dans les trois prochaines années), le Musée présentera des événements artistiques qui stimuleront la réflexion politique. Le premier volet de cette Trilogie se déroulera toute la journée du 4 novembre, la veille des élections municipales. Le MACL sera le lieu de diverses performances qui serviront de tremplin aux réflexions politiques. À noter que le Musée avait aussi prévu une rencontre entre les divers candidats aux élections municipales le 15 octobre. Trop peu de candidats ayant accepté l’invitation, l’événement a malheureusement dû être annulé.

Suivront durant l’année les expositions de Rober Racine (23 novembre 2017 – 28 janvier 2018), Carl Trahan (23 novembre 2017 – 28 janvier 2018), Marie-Claude Bouthiller (8 février – 1er avril 2018) et Sophie Jodoin (5 juin – 29 juillet 2018).

Soutien aux artistes

Le MACL soutient les artistes émergents en organisant chaque année l’exposition des finissants en arts visuels du cégep de Saint-Jérôme (du 10 au 20 mai 2018). L’événement Plein feu sur la relève soulignera quant à lui le travail et les recherches de deux artistes émergents des Laurentides (du 12 avril au 2 mai 2018).

Ateliers pour les jeunes

Le MACL offre un programme scolaire pour les jeunes du primaire et du secondaire qui vise « à faire de l’art et la culture un véhicule de transformation des vies collectives et intérieures ». L’an dernier, environ 8 000 élèves ont participé à ce programme. Une exposition des œuvres créées par les jeunes sera organisée dans le parc Labelle en mai et juin 2018.

Des activités de médiation culturelle continueront aussi d’être offertes aux enfants d’âge scolaire tout au long de l’année.

Festival

Le festival Nourritures terrestres prendra naissance en 2018. Durant deux jours, du 23 au 25 mai, le festival, organisé en collaboration avec le diffuseur En Scène, abordera la question de la transgression sous l’angle de diverses disciplines (musique, arts vivants, arts contemporains et arts culinaires).

Liens avec la communauté

Le Musée inaugure cette année un partenariat avec l’organisme les Impatients et l’Hôpital régional de Saint-Jérôme en offrant dès octobre 2017 des ateliers de création à des personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

Le MACL continuera d’autre part d’entretenir un jardin communautaire (situé près de la vieille gare de Saint-Jérôme) durant l’été 2018, poursuivant ainsi une initiative commencée il y a deux ans. Les légumes récoltés sont donnés au Café de rue SOS de Saint-Jérôme.

Grâce au soutien financier de la MRC Rivière-du-Nord et à des dons de particuliers, le MACL a fait l’acquisition d’une unité mobile. Ce petit pavillon sur roues se déplacera pour la première fois en 2018 dans les Laurentides. Expositions itinérantes, ateliers dans les cours d’école et projets artistiques dans les festivals de la région permettront de sortir le musée de ses murs et de faire connaître l’art contemporain dans toute la région.

Relocalisation

Enfin, le MACL souhaite relocaliser ses locaux ailleurs au centre-ville de Saint-Jérôme. Ce projet est motivé, entre autres, par l’étroitesse des locaux actuels et par l’impossibilité de conserver les œuvres de façon adéquate. Si l’institution réussit à obtenir une subvention du ministère de la Culture, il pourra réaliser le rêve de construire un espace plus grand, répondant aux normes établies en muséologie et surtout, ouvert sur la place publique et proche du citoyen.

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