La lutte mongole

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La lutte mongole, un sport de gentlemen

Marc-André Morin – Déjà une tradition à l’époque de Gengis Khan en 1227, la tradition de la lutte mongole remonterait à la période des Xiongnu (ancêtres des Huns). Les jeunes nomades aimaient s’affronter amicalement pour démonter leur force et leur équilibre.

La lutte mongole, ou bökh également appelée lutte nationale n’a pratiquement pas changé depuis, les coups sont interdits et elle se distingue des autres luttes par l’absence de divisions de poids; le but est simplement d’obliger l’adversaire à mettre un genou, le dos, ou le postérieur au sol, en utilisant n’importe lequel des mouvements traditionnels (mekh). Le sport dure trois heures maximum, si jamais aucun des deux hommes ne tombe.

Tous les participants, les lutteurs, les arbitres les juges portent les vêtements traditionnels, les bottes pointues, le chappas qui est le manteau traditionnel de couleur vive, les arbitres portent le chapeau de feutre à large rebord et les lutteurs le petit chapeau à clocher.

C’est comme un rituel, rien ne doit changer, on risquerait de diluer l’esprit de discipline et de courtoisie. Ils ont tous l’air de s’amuser comme des enfants de cent vingt-cinq kilos. Les champions finissent souvent leur carrière au Japon dans le sumo, les Japonais apprécient particulièrement leur intégrité morale et leur esprit sportif, depuis quelques années ils dominent ce sport.

Voir les articles précédents: La Mongolie au centre du monde

La suite du voyage: L’autobus pour l’enfer

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