Bluegrass de Montréal

Tommy Gauthier (violon et mandoline); Léandre Joly-Pelletier (voix et guitare); Joémi Verdon (voix et contrebasse); et Guy Donis (banjo cinq cordes et voix). – Photo : Serge Pilon
Salle de Nouvelles
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Une musique purement acoustique

Carole Trempe – Dans la série Azimuts & Jazz/Monde présentée par La Ville de Prévost, Diffusions Amal’Gamme produisait la Ligue de Bluegrass de Montréal, Bluegrass, épopée musicale à la salle de spectacle Saint-François-Xavier de Prévost, le 30 avril 2022.

Devant une salle comble et clairement comblée, quatre talentueux musiciens se sont produits pour notre plaisir dans une instrumentation purement acoustique à cordes. Léandre Joly-Pelletier (voix et guitare) Tommy Gauthier (violon et mandoline) Joémi Verdon (voix et contrebasse) et Guy Donis (banjo cinq cordes et voix). 

Cette musique Bluegrass tire son nom d’une espèce de fleur bleue qui pousse dans le Kentucky. La légende dit aussi que cette musique pourrait porter ce nom en raison du fait qu’elle se joue à la tombée du jour, quand les pâturages deviennent bleus. Quoiqu’il en soit, elle prend sa source dans les massifs montagneux des Appalaches.

Ce style de musique est inspiré des chansons traditionnelles d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse que les migrants du 18e siècle apportent avec eux dans les Appalaches. Cette musique populaire naîtra après la Deuxième Guerre mondiale aux États-Unis. On la classe dans la catégorie du country et elle partage les traditions et le public contemporain de la musique folk.

Le répertoire est composé de chansons à deux ou trois voix. Entre les pièces, les habiles musiciens laissent passer une partie improvisée faisant leur joie et celle du public. Leur musique est teintée de cœur et de chagrin, les textes puisent leur inspiration dans la vie quotidienne. Ils sont d’une grande simplicité. 

Le petit groupe d’excellents chanteurs s’accompagne d’instruments à cordes et leur jeu est virtuose. Sur la scène, ils sont énergiques et généreux. Ils partagent leur passion et leur musique avec nous. Leur complicité et le plaisir de jouer ensemble sont communicatifs.

Ce spectacle nous permet une ouverture sur la Musique du Monde. Il nous projette un horizon différent. Un fait demeure, la musique est infinie. Platon disait : Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique. 

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